Après les bretons, la Corrèze hisse le drapeau de la révolte comme nous le signale un communiqué de la Fnadepa.
Colère en Corrèze
"Depuis le printemps 1999, le Conseil ge´ne´ral de Corre`ze menait une politique ambitieuse et innovante pour l'ame´lioration qualitative de l'accompagnement des personnes a^ge´es accueillies dans les EHPAD, en financ¸ant à 100% les salaires et charges des AMP (Aide Me´dico-Psychologique), 200 sur le de´partement).
Brutalement, lors d'une re´union, les directeurs viennent d'apprendre que le directeur ge´ne´ral de l'ARS Limousin (Agence Ge´ne´rale de Sante´) exigeait l'arre^t de ce dispositif dans les budgets pre´visionnels 2014, voire re´troactivement au 1er janvier 2013.
Curieuse exigence que celle de mettre fin à une pratique qui non seulement n'impactait pas les dotations de soin, mais encore permettait des e´conomies sur cet agre´gat et une re´duction du reste à charge des re´sidents !
La reprise du droit commun avec un partage 70/30 entre ARS et le Conseil Ge´ne´ral va entrai^ner une re´duction des ratios de personnel aidant qui, au-delà de licenciements difficiles, voire impossibles, apre`s 14 ans d'anciennete´ pour certains. La se´curite´, la qualite´ de vie, et la cohe´rence avec les recommandations de bonnes pratiques professionnelles e´dite´es par l'ANESM seront bafoue´es (Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualite´ des Etablissements et Services Sociaux et Me´dico-Sociaux) .
Les directeurs de Corre`ze, adhe´rents de la FNADEPA, s'insurgent contre cette de´cision arbitraire qui n'a fait l'objet d'aucune note e´crite, d'aucun courrier et dont il semblerait qu'elle pourra e^tre traite´e au cas par cas, en fonction de (myste`re) des e´tablissements.
La FNADEPA demande au directeur ge´ne´ral de l'ARS et au pre´sident du Conseil ge´ne´ral de revoir leur position pour, a minima, re´aliser cette remise en cause des financements dans le temps et non pas sur une seule anne´e".