La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer une meilleure prise en charge des personnes en perte d'autonomie, après la canicule de 2003. En 2020, elle devrait permettre de collecter 2,948 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées
2,948 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées en 2020
Les financeurs publics (État et départements) consacrent annuellement plus de 65 milliards d'euros à la compensation de la perte d'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Les recettes de la journée de solidarité couvrent entre 4 et 5 % de ces dépenses. Elles constituent 11 % des recettes du budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
En 2020, la journée de solidarité devrait permettre de collecter 2,948 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées :
- 2,1319 milliards d'euros grâce à la contribution solidarité autonomie (CSA) - contribution des salariés ;
- 816,5 millions d'euros grâce à la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (CASA)- contribution des retraités et préretraités imposables.
Entre 2004 et 2020, la CSA a rapporté 37 milliards d'euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées et la CASA, depuis sa création en 2013, 5,7 milliards d'euros.
Ces recettes contribuent par exemple au financement du fonctionnement et de la modernisation des établissements et services médico-sociaux qui accueillent les personnes âgées et les personnes handicapées, de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), versées par les conseils départementaux aux personnes âgées et aux personnes handicapées vivant à domicile ou en établissement,du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), lieux d'information et d'accompagnement des personnes handicapées et de leurs proches, d'actions de prévention de la perte d'autonomie (ateliers collectifs sur l'équilibre, le sommeil ou la mémoire, sensibilisation à la prévention des chutes, aide à l'acquisition de matériel adapté...) ; de nouvelles formes d'habitat pour les personnes âgées et les personnes handicapées : l'habitat inclusif ; de l'accompagnement des proches aidants de personnes en perte d'autonomie ; du développement de l'accueil familial (une solution d'hébergement pour les personnes âgées ou les personnes handicapées qui ne peuvent ou ne veulent plus vivre chez elles).