Le Synerpa qui comprend 1800 adhérents du secteur privé commercial, et 15% d'adhérents venant du secteur associatif, réunira 400 adhérents à Marseille pour son Congrès annuel, les 2 et 3 juin.
« 40% des adhérents du Synerpa sont des entreprises indépendantes »
Quel sera la teneur du congrès 2013 ?
Le premier congrès du Synerpa avait eu lieu à Marseille en 2001, c'est donc un retour et en douze ans le Synerpa a énormément évolué. Nous avons choisi de faire un congrès nouvelle génération, avec un programme différent dans la manière d'organiser les tables rondes, en faisant appel à Christophe Ruau de la Chaîne Parlementaire. Il s'agira de traiter l'animation et la modération de ce congrès comme un plateau télé : pas de slides mais des interventions vivantes, des débats courts et percutants, des échanges entrecoupés de films. Il s'agit de rendre le congrès plus vivant, plus dynamique.
Nous organiserons pour la 5ème fois - et peut être la dernière - une table ronde sur la réforme. Nous avons voulu aussi nous souvenir de la canicule de 2003 qui avait fait 15 000 morts et avait ouvert la voie à de nombreuses réformes. Nous ferons un point ensemble sur ce qui a été fait depuis cet événement.
Ensuite, nous aborderons les questions économiques avec Jean François Roubaud, président de la CGPME, et Philippe Dessertine, de l'institut de Haute Finances. Quels seront les effets de la crise et les perspectives d'évolution à court et moyen terme. Nous ferons aussi un point sur le choc de compétitivité et le choc de simplification: le CICE, la sécurisation de l'emploi et la Silver Economy.
Quels échos avez-vous des évolutions au niveau des groupes de maisons de retraite dont certains restent familiaux ?
40% des adhérents du Synerpa sont des entreprises indépendantes et en dessous du seuil de 5 établissements. Le profil de nos adhérents est assez varié même s'il y a eu des concentrations l'année dernière. Le terreau des indépendants reste très dynamique. Je n'ai pas l'impression que la situation soit plus difficile pour les indépendants que pour les groupes, par contre le poids des réglementations est ressenti de manière plus vive par les exploitants chevronnés. En effet le coût des rénovations est tel que beaucoup préfèrent céder leur établissement.
Quel est le poids des logements foyers et des résidences services chez les privés commerciaux ?
Ils ne sont quasiment présents sur les logements foyers sauf les associatifs. Par contre la présence sur le marché des résidences services se pose. Nous en débattrons au cours d'une table ronde autour du thème du domicile, des résidences intermédiaires, des Ehpa jusqu'à un GMP de 300 et des Ehpad.
Enfin, l'animation est un sujet que nous n'avons jamais abordé en congrès. Les maisons de retraite ont beaucoup travaillé sur la structuration de l'offre de soins, les protocoles, la médicalisation, alors que beaucoup développent des projets originaux touchant la restauration et l'animation. Ils se mobilisent beaucoup sur des projets intergénérationnels, des concours de cuisine, des idées qui mobilisent les équipes. Nous avions envie de mettre cette évolution en lumière car ils sont porteurs de qualité et d'image pour les maisons de retraite.