Un arrêté applicable dès la première rentrée de septembre réforme la formation d'aide-soignante. Organisée en cinq blocs de compétences, elle avalise de nouveaux actes confiés aux professionnelles.
Un arrêté applicable dès la première rentrée de septembre réforme la formation d'aide-soignante. Organisée en cinq blocs de compétences, elle avalise de nouveaux actes confiés aux professionnelles.
Les instituts de formation d'aides-soignantes (Ifas), inquiets, étaient dans les starting-blocks depuis des mois. Enfin paru le 12 juin, un arrêté réforme la formation des aides-soignantes avec les points-clés suivants :
- Elle est portée de 41 à 44 semaines (de 10 à 12 mois) également réparties entre théorie et pratique, pour une durée totale de 1 540 heures ;
- La formation en milieu professionnel comprend 4 stages, don au moins un auprès de personnes en situation de handicap et un auprès de personnes âgées ;
- L'obtention du diplôme repose sur la validation de 5 blocs de compétences : accompagnement et soins de la personne dans les activités de la vie quotidienne et sociale ; évaluation de l'état clinique et mise en oeuvre de soins adaptés en collaboration ; information et accompagnement des personnes et de leur entourage, des professionnels et des apprenants ; entretien de l'environnement immédiat de la personne et des matériels liés aux activités en tenant compte du lieu et des situations d'intervention ; travail en équipe pluriprofessionnelle et traitement des informations liées aux activités de soins, à la qualité/gestion des risques.
Un référentiel de compétences plus large
L'annexe1 de l'arrêté est constitué du référentiel d'activités (plus communément appelé référentiel de compétences), structuré en cinq domaines d'activités correspondants aux cinq blocs de compétences de la formation (ou inversement...).
Le nouveau référentiel de compétences, comprend plusieurs nouveaux actes plus techniques au grand dam des syndicats infirmiers libéraux. Interrogée par Actusoins, Arlette Schuhler secrétaire de la Fédération nationale des associations d'aides-soignants salue ces avancées, mais tempère : « ce sont des actes que nous faisons déjà, du moins dans le médico-social où il n'y a pas toujours une infirmière avec nous , souligne-t-elle. Dans un certain sens, on ne fait donc que légaliser l'existant. »
Citons le recueil de glycémie par captation capillaire, le montage et l'entretien du matériel, l'application de crème et pommade, la surveillance du patient dans le cadre d'une oxygénothérapie, la mise en oeuvre des soins adaptés, notamment dans le cadre d'une fin de vie...
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