"Aucune situation clinique ne peut être exclue d'un recours à la téléconsultation ou à la téléexpertise"
En 2018, la télémédecine sera financée par l'Assurance maladie.dans le droit commun, c'est-à-dire qu'ils seront financés par l'Assurance maladie. Afin d'accompagner ce déploiement de la télémédecine, la Haute Autorité de santé (HAS) a été saisie pour "définir les situations cliniques, les champs et les publics pour lesquels les actes de téléconsultation et de téléexpertise devraient être exclus".
La HAS conclut qu'aucune situation clinique ne peut être exclue a priori d'un recours à la téléconsultation ou à la téléexpertise et définit des critères d'éligibilité au cas par cas.
Après avoir analysé la littérature internationale et consulté les parties prenantes, la HAS conclut qu'aucune situation clinique ne peut être exclue a priori d'un recours à la téléconsultation ou à la téléexpertise. Afin de permettre un déploiement de ces pratiques médicales en assurant la qualité et la sécurité des soins pour le patient", elle publie , une fiche mémo, qui définit les critères d'éligibilité au cas par cas.
La téléconsultation offre la possibilité à un professionnel médical de réaliser une consultation en étant à distance de son patient. "En amont, doivent être appréciés l'état clinique du patient, sa capacité à bénéficier d'une téléconsultation, éventuellement en présence d'une personne de son entourage ou d'un professionnel de santé. La disponibilité des données médicales nécessaires à la réalisation de l'acte doit également être assurée", précise la Haute autorité.
La téléexpertise, permet au professionnel de demander à distance l'avis de confrères, "il faut en premier lieu s'assurer de la disponibilité des données médicales nécessaires avant de la mettre en oeuvre", souligne la HAS.
Ce travail sera complété en fin d'année par un guide sur le bon usage et la qualité de ces pratiques cliniques, avec un volet spécifique sur les examens d'imagerie médicale.