Très tôt, bien avant le démarrage de la vaccination, les présidents de l'AMF, de l'ADF et de RdF, réunis sous la bannière "Territoires Unis", ont assuré le gouvernement de la mobilisation coordonnée des collectivités qu'ils représentent. Aujourd'hui ils demande une clarification des messages.
Campagne vaccinale : les collectivités territoriales demandent à l'Etat de clarifier sa vision et ses directives
Les collectivités territoriales se sont très tôt engagées dans le dispositif de vaccination en mettant à disposition leur assistance et leurs moyens. Position d'autant plus légitime que le gouvernement a choisi de cibler en priorité les Ehpad, puis les autres Français les plus vulnérables, un public bien connu des collectivités territoriales.
Malgré cet engagement sans faille, les maires, les présidents de Départements et les présidents des Régions de France se disent confrontés à des messages contradictoires, sources d'incompréhension et d'inquiétude. En dépit de l'accélération annoncée de la campagne, des centres de vaccination ferment, des rendez-vous sont ajournés, des informations tombent brusquement, sans préavis et sans lisibilité d'ensemble, expliquent-)ils dans un communiqué adressé à la presse ce lundi 25 janvier.
"Face au flot d'informations contradictoires, les Français doutent. Ils ne sont pas des procureurs. Ils veulent seulement y voir clair dans une ère sanitaire troublée. Et espérer. La restauration de la confiance est capitale. Elle exige vérité et clarté. En conséquence, les collectivités territoriales demandent à l'Etat une véritable clarification de sa vision stratégique en matière de vaccination." Ils lui demande de préciser "en toute transparence" et en temps réel, l'état des stocks de vaccins, les calendriers précis d'approvisionnement, le nombre de doses disponibles, le calendrier arrêté pour les phases successives de vaccination, et ce, à l'échelle de chaque territoire. "Un maillage équilibré des centres de vaccination est également crucial pour garantir une équité territoriale en tenant compte des zones rurales souvent sous-dotées."
Le gouvernement doit enfin "donner aux Français une perspective en précisant l'échéance à laquelle, les plus fragiles ayant été protégés, la France pourra se remettre enfin au travail."