Cliquet « anti retour » ?
Le terme est connu.
Pouvons-nous l'utiliser au regard de la crise que nous venons de vivre et qui s'est avérée à la fois épouvantable, erratique, et cependant riche en réflexions et propositions pour le secteur qui nous concerne.
Nous ne dirons jamais assez ce que les résidents, résidentes, et équipes soignantes, administratives et dirigeantes ont dû vivre, adapter et construire dans l'urgence recevant parfois bien des injonctions paradoxales émanant d'autorités centrales dont la connaissance opérationnelle du terrain peut poser question. Bref, nous reparlerons de cela.
Pour autant et au-delà des débats légitimes qui permettront à la cinquième « branche » (au fait cessons les chamailleries de récréation avec la sémantique !) de voir le jour, cette « Arlésienne » façon « Bizet » que bien des acteurs de ma génération n'espéraient plus connaître, il faut absolument souligner la richesse de démarches ou travaux de réflexions et propositions qui pour certains émanent surtout et avant tout de celles et ceux qui au quotidien sont « l'intelligence de terrain ». Ainsi, le groupe LNA santé vient d'éditer deux fascicules remarquables, s'inscrivant dans le prolongement d'une campagne par tweeter et s'intitulant « Face aux enjeux du vieillissement, brisons les tabous » et « Tous mobilisés pour préserver l'autonomie et lutter contre l'âgisme ». C'est « cash » comme disent les jeunes, sans langue de bois, mais sans « renverser la table » par provocation. De bon sens et concret au sens opérationnel. Belle contribution.
Oui, un cliquet « anti retour » vient d'être installé. Nous verrons à quel cran il se situe. Car c'est bien évidemment la question essentielle.