Et dire que...
Mon précédent billet évoquait un énième regret et plus encore la déception que le grand âge ne soit pas « sur la table » des sujets de la future élection présidentielle. Et je ne faisais qu'accompagner le même commentaire unanime au sein de la profession. Et patatras. Le sujet s'est invité. Pas vraiment comme nous l'aurions souhaité, loin de là. Mais désormais le voici sur la table. Et il sera difficile de l'écarter. Il s'y est invité de la pire des façons. De celle que tous nous regrettons. Une fois encore c'est son aspect négatif, confortant malheureusement bien souvent le sentiment de malveillance ou plus exactement de l'insuffisance de bienveillance au sein des établissements, qui a « goulûment » fait les unes.
À ce stade et au regard des commentaires, reportages et enquêtes, ce ne sont plus des dommages collatéraux dont il faut parler. Mais de bombe à fragmentation dont la caractéristique est à la fois d'être précise et générale à la fois. Car en l'occurrence, j'ai une pensée pour tous les établissements, collaborateurs et collaboratrices qui chaque jour, dans bien des établissements de statuts différents, déploient une bienveillance discrète et non reconnue et qui sont peinés de l'image qui résulte de ce tsunami. Oui, arpentant moi-même ce secteur, ces établissements et leurs fédérations depuis de si longues années, je suis triste et furieux. Car qui ne savait pas les besoins nécessaires compte tenu des données que de si nombreux rapports fournissaient depuis des années. J'ai toujours dit, sans être prophète, que les choses bougeraient lorsque le grand public en serait conscient et que dès lors les politiques en feraient une priorité. Nous y sommes, presque. Et c'est au moins le point positif de tout cela.