12/07/2018  -  Bioéthique  10014

Fin de vie : le Conseil d'État juge le cadre législatif actuel suffisant

Dans une étude intitulée " Révision de la loi bioéthique : quelles options pour demain ? " remise au Premier ministre le 6 juillet et rendue publique le 11 juillet, le Conseil d'État considère qu'il n'est pas nécessaire de modifier le droit en vigueur en matière de fin de vie et rejette l'idée d'une loi qui autoriserait l'assistance au suicide ou l'euthanasie. Une position que les Sages ont signifié à Édouard Philippe, Premier ministre, qui les avait chargés de se prononcer sur les aspects juridiques de la prochaine révision de la loi de bioéthique.

Les membres du Conseil d'État jugent le cadre législatif actuel suffisant (dispositions issues des lois dites Leonetti de 2005 et Claeys-Leonetti de 2016). Ils rappellent que le droit en vigueur est très récent, qu'il est "le fruit d'un débat approfondi" et permet de répondre à l'essentiel des demandes d'aide médicale à mourir. Pour rappel, en mars dernier, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, lors d'une audition par la commission des Affaires sociales du Sénat, avait également jugé qu'une nouvelle loi sur l'organisation de la fin de vie ne serait pas utile.

Comme d'autres institutions avant lui, et tout récemment l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport rendu public en juin dernier*, le Conseil d'État relève "des carences persistantes en matière d'accès aux soins palliatifs". "L'accès à des soins palliatifs de qualité doit être assuré, car il s'agit d'une condition indispensable à l'expression d'une volonté libre et éclairée du patient dans les derniers instants de sa vie et, plus largement, un préalable à toute réflexion éthique aboutie sur la question de la fin de vie", insistent les Sages.

05/09/2024  - JO

Avis de vacances d'emplois spécifiques pour les élèves D3S

Le journal officiel du 4 septembre publie deux avis de vacance d'emplois spécifique pour les élèves directeurs d'établissement sanitaire, social et médico-social (D3S) promotion 2023-2024 profils de directeurs adjoints et profils de directeurs, dont la prise de fonctions est fixée au 1er janvier 2025. ...
30/08/2024  - Santé publique

Gestion des crises sanitaires : une instruction précise son orchestration

Depuis le 1er mars, le nouveau Centre de crises sanitaires (CCS) est responsable de l'organisation et de la préparation du système de santé aux menaces sanitaires graves.
30/08/2024  - Atih

Tableau de bord : nouveau délai pour les services à domicile

Les SAD/Saad concernés ont jusqu'au 15 septembre.
29/08/2024  - Arrêté

Révision du titre professionnel « Responsable-coordonnateur services au domicile »

Les référentiels d'emploi, activités, compétences du titre professionnel de RCSAD sont actualisés.
05/08/2024  - Soins

Syndrome de glissement : un concept à « revisiter d'urgence »

Le syndrome de glissement repose davantage sur des observations cliniques et des impressions subjectives que sur des données robustes, déplorent des auteurs de la revue Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement.
22/07/2024  - Etude de la Drees

Seules 5% des urgences comptent au moins un gériatre

Une étude de la Drees porte sur les urgences un jour J de 2023. Géroscopie en retient le focus sur la prise en charge « très hétérogène » des personnes âgées
22/07/2024  - Atih

Tableau de bord : un délai supplémentaire pour les services à domicile

La collecte des données est prolongée jusqu'au 30 août pour les services à domicile intégrés pour la première fois au Tableau de bord en 2024. ...
19/07/2024  - Droit

L'accès au DMP par des non-professionnels de santé devant le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel se prononcera le 13 septembre sur la préservation du secret médical au sein du dossier médical partagé.
16/07/2024  - Note d'information

Des orientations nationales pour l'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation

L'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation totalise désormais 1500 places en Ehpad et bénéficiera en 2024 d'un financement de 42 millions d'euros. Une note d'information donne un cadre national au dispositif.