GDP Vendôme a décidé de relancer seul un groupe de maisons de retraite sous la marque Dolcéa. Nous avons demandé pourquoi à son dirigeant M. Jean François Gobertier.
« Je préfère me positionner sur le maintien à domicile »
Pourquoi cette décision de relance alors que la taille des groupes est un critère décisif ?
Compte tenu de notre expérience j'ai pensé qu'il était intéressant de continuer, ne voulant pas perdre nos acquis, un groupe de maison de retraite afin d'apporter une diversité dans la réponse attendue aussi bien par nos partenaires «Tutelles» que par les personnes que nous accueillons dans nos résidences, car nous apportons une autre vision de la prise en charge de nos aînés. La notion du groupe met en avant une vision prioritaire de taille et d'économie d'échelle qui ne sont pas forcément en adéquation avec le résultat attendu d'un bon accompagnement.
Dolcea par son expérience souhaite privilégier l'Homme collaborateur et l'Homme résident. Dolcea met en avant l'écoute, celle de son Directeur, celle de ses collaborateurs et enfin, et bien évidemment, celle des résidents et de leur famille. Dolcea au fil du temps a accumulé et accumule encore les expériences acquises par les personnes qui nous ont cédé leur résidence. C'est ce mixte qui nous permet de présenter autre chose que la vision d'un groupe.
Comptez-vous participer aux concentration dans le secteur privé ? Quelle est votre stratégie de développement ?
Comme je vous l'ai indiqué, je participe de deux façons avec DomusVi et avec Dolcea. DomusVi n'est pas encore en phase développement compte tenu de la proximité de la fusion. Dolcea quant à elle continue à se présenter sur les offres de reprises potentielles qui se présentent, les appels à projet ne permettant pas aujourd'hui de se développer, seules les reprises nécessitant pour certaines des remises aux normes et/ou des reconstructions sont notre objectif de développement en EHPAD
Est-ce que vous comptez aussi vous développer sur le terrain des résidences avec services, un marché potentiel très attractif ?
La résidence service peut être un complément à l'EHPAD si elle se situe sur le même site. Elle est une réponse institutionnelle, je préfère me positionner sur le maintien à domicile c'est pour cela que j'ai créé le concept Villa Sully. Il répond à la demande des personnes âgées de demeurer chez elles et il répond également à la demande des personnes âgées de ne pas vouloir accéder à une maison de retraite dont l'image relève du sanitaire.
Villa Sully est une réponse à ces demandes, car nous mettons à disposition un appartement intelligent, domotisé, avec une maison de santé en pied d'immeuble ou à proximité et une conciergerie dédiée afin de pallier les difficultés administratives et autres coordinations de santé auquel les personnes âgées sont confrontées. Cela rejoint notre objectif de mettre l'humain au centre de nos préoccupations et nous repoussons ainsi les frontières de l'isolement.
Une filière du domicile à l'Ehpad vous parait-elle rentable ?
Le concept Villa Sully par la création des maisons de santé de proximité est un élément de la filière Domicile et EHPAD.
Etes-vous attiré par l'international comme les leaders de la profession?
Pour le moment, comme vous pouvez le constater, notre travail se situe sur les problématiques que nous devons résoudre en France.