Pour l'AD-PA, les assouplissements prévus par les nouvelles recommandations applicables le 19 mai sont insuffisants.
L'AD-PA juge le nouveau protocole « encore bien insuffisant et trop sécuritaire »
Le nouveau protocole « vers un retour à la normale » est applicable dans les Ehpad à partir de ce 19 mai.
Pour les directeurs de l'AD-PA, s'il convient de rester vigilants du fait de l'existence de cas particuliers dans les régions ou` sévissent certains variants ou dans des établissements au sein desquels existe encore un foyer épidémique, l'Etat reste encore « dans une approche très sécuritaire », celle-là même qui a amené « à des mesures disproportionnées pendant la gestion de cette crise comme, depuis plus de 20 ans, à des politiques vieillesse bien trop sanitaro-centrées ».
L'association demande donc que les personnes âgées vivant en établissement « bénéficient des mêmes mesures de déconfinement prévues pour tout autre citoyen ». Et, au-delà, elle propose de nouveau que dans le cadre de la Loi Autonomie soit adopte? un « droit d'option » permettant aux structures qui le souhaitent de sortir du système « Ehpad » pour se transformer en réels domiciles, « garantissant ainsi aux personnes âgées y vivant l'application du droit commun comme pour tout citoyen français ». Ce droit que l'AD-PA défend depuis plusieurs mois alignerait les Ehpad sur un fonctionnement type « résidence service senior », tout en préservant leurs compétences techniques en matière de soins infirmiers et/ou médicales.