L'AD-PA souhaite que les personnes âgées puissent de nouveau sortir en ville et demande que l'accueil de nouveaux résidents soit conditionné à de nouveaux recrutements supplémentaires.
L'AD-PA salue le protocole comme « un premier pas vers le droit commun »
Dans un communiqué de presse du 12 mai, titré « déconfinement en établissement : un premier pas vers le droit commun » l'association de directeurs AD-PA salue les mesures du protocole de déconfinement (geroscopie.fr du 10 mai) « qui vont dans le sens d'une équité de traitement quel que soit l'âge et le mode d'habitat », avec :
- reprise des activités collectives en groupes restreints et accès aux espaces « bien-être » (coiffeurs...) ;
- accès aux jardins ;
- repas en petits groupes ;
- consultations des libéraux.
Pour autant, l'AD-PA souhaite que les personnes âgées vivant en établissement « puissent de nouveau sortir en ville dans le strict respect des mesures barrières et qu'il soit prévu des dérogations au confinement en chambre (même pour des personnes testées positives) ».
Enfin, l'AD-PA rappelle que l'accueil de nouveaux résidents « ne doit faire fi de la fatigue du personnel et du taux d'absentéisme qui impliquent nécessairement le maintien des possibilités de recrutements supplémentaires en la période ». Elle réitère sa demande d'un plan d'urgence de 5 milliards d'euros pour pallier les carences dues aux retards français en matière d'aide aux personnes âgées, en établissements comme à domicile.