Le nouveau protocole reprend la plupart des propositions de la Fnaqpa, mais cette dernière demande une communication plus précautionneuse.
La Fnaqpa « satisfaite » du nouveau protocole mais « vigilante » sur la communication
Au lendemain de l'entrée en vigueur du nouveau protocole, la Fédération nationale Avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa) se dit satisfaite que la plupart de ses propositions d'assouplissement aient été reprises, y compris dans les précautions de formulation : « en parfait accord avec le récent rapport du Défenseur des droits, nous y avions mis résolument en exergue le respect de la citoyenneté des personnes âgées même si nous savons qu'il n'est pas facile de trouver un juste équilibre entre protection et liberté retrouvée», indique Didier Sapy, son directeur général. Liberté retrouvée d'aller et venir qui est celle des résidents, et pas (encore) des familles, faut-il (re)préciser...
La Fnaqpa appelle toutefois à un point de vigilance : la communication. Elle doit être précautionneuse. Les Ehpad ne sont qu'une petite minorité à être entrés dans une « logique trop sécuritaire », provoquant des crispations « normales » avec les familles. Mais, attention, cela ne doit pas occulter qu'ailleurs, et dans l'immense majorité des cas, les relations avec ces mêmes familles « ont toujours été fluides ». Sur le terrain, Didier Sapy le dit : « les directions et les équipes s'interrogent depuis plus d'un an sur leur vocation, leurs missions, sur les risques de perte de sens si le sécuritaire prend le dessus ». Mais il le rappelle : les recommandations sont élaborées par l'État et relayées -parfois de manière très directive- par les agences régionales de santé. En résumé, il ne faut pas faire porter le chapeau aux directeurs d'Ehpad....