La Haute autorité de santé propose de rendre possible l'administration d'une 4e dose aux plus de 65 ans qui le souhaitent et qui sont soit à très haut risque de forme sévère de la maladie, soit polypathologiques, et six mois minimum après la 3e.
La HAS favorable à un deuxième rappel chez les plus de 65 ans à haut risque
Un deuxième rappel est d'ores et déjà recommandé pour les personnes immunodéprimées, les plus de 80 ans et les résidents d'Ehpad et d'USLD, et ce, à partir de trois mois après le premier. Des données actualisée au 8 mars indiquent néanmoins que seulement 74,3% des plus de 80 ans ont reçu un rappel vaccinal.
Dans un avis mis en ligne le 18 mars, la Haute autorité de santé (HAS) propose de rendre possible l'administration d'une seconde dose de rappel aux plus de 65 ans qui le souhaitent et qui sont soit à très haut risque de forme sévère de la maladie, soit polypathologiques. Mais là, au moins 6 mois après le premier rappel, « en raison de l'efficacité vaccinale encore bonne (supérieure à 70% sur les hospitalisations) 3 mois après le premier rappel, de la perspective d'un potentiel besoin de rappel additionnel à l'automne, et pour ne pas diminuer l'adhésion de la population à la vaccination par des rappels trop fréquents ».
La HAS considère qu'il n'est pas « pertinent » de recommander actuellement l'administration d'une seconde dose de rappel en population générale mais indique qu'une réflexion approfondie est en cours afin d'aboutir à des recommandations relatives à une stratégie vaccinale anti-Covid-19 de moyen et de long terme.
Enfin, elle recommande que les personnes les plus à risque de forme sévère et en particulier immunodéprimées bénéficient des traitements aujourd'hui disponibles et déjà recommandés par elle : les anticorps monoclonaux administrés en prophylaxie et en traitement curatif selon les recommandations en vigueur, et le Paxlovid® en traitement curatif.