La première délégation de crédits du Fonds de modernisation de l'investissement en santé (FMIS) concrétise « un effort majeur et inédit » pour soutenir les investissements courants dans les hôpitaux.
La première délégation des crédits FMIS 2021 s'élève à 824,5 millions
Le Fonds de modernisation de l'investissement en santé (FMIS) a été créé le 16 décembre 2020 par transformation du Fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés (FMESPP) dont le champ a été élargie au médico-social, en application de l'article 49 de la loi du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2021. Un décret du17 juin a listé les opérations éligibles à ce fonds.
La première circulaire de délégation de crédits FMIS 2021 s'élève à un total de 824,5 millions d'euros.
Elle met d'abord en oeuvre les engagements du Ségur à hauteur de 776 millions, avec deux volets, les investissements courants des établissements de santé et les crédits du Numérique pour les établissements de santé (ES) et les établissements services médico-sociaux (ESMS) :
- l'investissement du quotidien des établissements de santé se taille la part du lion avec une enveloppe exceptionnelle de 652 millions : « ces crédits visent à améliorer rapidement et significativement le fonctionnement des services au quotidien, en priorité dans les établissements qui présentent le plus de difficultés à assurer ces investissements courants », indique la circulaire à propos de « cet effort majeur et inédit » ;
- les crédits du numérique s'élèvent à 123,9 millions d'euros : 48,9 millions pour le programme de soutien financier à l'usage « Ségur usage numérique en établissements de santé (SUN-ES) » pour l'alimentation du futur « Mon espace Santé » des assurés ; 75 millions pour le temps 2 de la phase d'amorçage du programme ESMS numérique.
Hors Ségur de la santé, cette première circulaire met également en oeuvre les mesures traditionnellement portées par le fonds à hauteur de 48,5 millions. Très diversifiées elles vont de projets pilotes expérimentateurs du service d'accès aux soins à HéliSmur, en passant par la création de deux nouvelles unités cognitivo-comportementales.