Si les contrats aidés sont morts, Jean-Marc Borello, président du groupe SOS, auteur du rapport " Donnons nous les moyens de l'inclusion ", entend valoriser l'employabilité de la personne, car " personne selon lui n'étant inemployable, chacun doit profiter des bienfaits de la croissance, tout en s'appuyant sur les effets de la solidarité... ".
Le rapport Borello tout juste remis à la ministre du travail table sur les parcours emploi compétences (PEC)
Comme l'indique le rapport composé de 11 propositions, "Tout sursaut de compétitivité ne peut se passer d'un sursaut de solidarité d'ampleur comparable".
La personne au coeur du dispositif
Fini le contrat aidé adressé à une structure, qu'il s'agisse d'une association ou d'une collectivité. Non le rapport prône le soutien à l'individu, via des " parcours emploi compétences ", qui associent un emploi, des actions de formation et un dispositif d'accompagnement de la personne. L'entreprise, du secteur non marchand, doit en effet être apprenante, favoriser l'évaluation des compétences et aider à la prise de poste si nécessaire.
Une convention tripartite
Le cadre tripartite est composé d'un prescripteur, du salarié et d'un employeur, le prescripteur étant Pôle emploi, la mission locale ou Cap emploi. Un bilan doit être effectué de 1 à 3 mois avant la fin du contrat. Le but : éviter de lâcher les salariés dans la nature sans aucun soutien. L'employeur ne pourra d'ailleurs plus utiliser le dispositif s'il ne se plie pas à cette règle du bilan.
Un fonds de 100 millions d'euros
Si ce montant n'est pas vraiment officiel, il semblerait qu'il s'agisse du montant dégagé pour alimenter chaque année ce fonds d'inclusion dans l'emploi.
Le rapport propose également la création d'un pacte d'ambition pour que 25 000 personnes supplémentaires soient embauchées.