Les chirurgiens-dentistes acceptent de signer avec l'Assurance Maladie un accord conventionnel donnant la priorité à la prévention. Le but : proposer une offre de soins dentaires prothétiques intégralement remboursés par l'assurance maladie obligatoire et les organismes complémentaires, sans aucun reste à charge.
Les chirurgiens dentistes valident l'accord améliorant les modalités de prise en charge
Première étape de la mise en oeuvre de l'engagement du Président de la République à faire accéder l'ensemble des Français à une offre de soins sans reste à charge dans les domaines de l'optique, du dentaire et de la prothèse auditive, cet accord devrait permettre de renforcer l'accès aux soins bucco-dentaires. Après huit mois de négociation, le nouvel accord, approuvé par la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et l'Union dentaire (UD), qui représentent plus de 60 % des chirurgiens-dentistes libéraux, marque un engagement fort de la profession.
La mise en place de l'offre sans reste à charge commencera dès 2020 et sera totalement accessible pour l'ensemble des actes concernés, au 1er janvier 2021. Un effort qualifié de "sans précédent sur la prévention et la prise en charge des patients fragiles" par le ministère de la santé.
L'accord entérine par ailleurs de nouvelles dispositions pour favoriser davantage la prévention et la prise en charge de certains publics prioritaires, les enfants mais aussi les populations vulnérables ou fragiles (patients diabétiques avec la prise en charge nouvelle des traitements parodentaires, non remboursés jusqu'à présent, ou patients en situation de handicap mental lourd qui se heurtent à trop de difficultés d'accès aux soins).
L'accord s'accompagne par ailleurs d'un investissement important de l'assurance maladie et des organismes complémentaires pour revaloriser les tarifs des soins conservateurs : ainsi les différents actes de traitement des caries connaitront des hausses de tarifs comprises entre 40 et 60%.