Face à l'expression du mécontentement de leurs adhérents, la Fehap et Nexem alertent de nouveau les pouvoirs publics sur le nécessaire soutien de l'Etat et des départements, tant attendu par les professionnels.
Les employeurs du secteur associatif se mobilisent pour alerter sur l'avenir de leurs métiers
Plusieurs fédérations du social et du médico-social et/ou leurs représentants régionaux notamment en Ile-de-France poursuivent ce 25 janvier leur mobilisation autour des tensions critiques en termes de ressources humaines dans les secteurs de la santé et des solidarités « qui mettent en péril la qualité des soins et des accompagnements apportés aux personnes vulnérables ». Citons la Cnape (protection de l'enfance), l'Unapei (handicap mental), l'Uriopss Ile de France (Solidarité), l'UNA (aide à domicile) auxquelles la Fehap et Nexem apportent leur soutien sur le plan national.
En effet, depuis de nombreuses années, les champs du grand âge, du handicap, de la lutte contre l'exclusion, de la protection des personnes vulnérables, de la protection de l'enfance et de la santé connaissent des tensions majeures en termes de recrutement et de fidélisation.
La Fehap et Nexem estiment que la Conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social du 18 février « aura une obligation de résultat » et « devra répondre à des attentes fortes et légitimes en matière de financement et d'engagement en faveur de l'attractivité des métiers ».
Cela suppose, exposent-elles :
- que tous les métiers soient pris en considération dans le cadre de cette conférence ;
- que soient adoptées des mesures concrètes, pour que le secteur trouve un équilibre lui permettant de répondre aux besoins croissants de soins et d'accompagnement ;
- que l'Etat accompagne le mouvement de structuration et d'unification du secteur à travers une Convention collective unique étendue.