La conduite est désormais interdite aux personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer dès le début du stade 3 de l'échelle de Reisberg.
Les malades d'Alzheimer interdits de conduite « dès l'apparition d'un déclin cognitif »
Un arrêté du 28 mars actualisant la liste des affections médicales non compatibles avec les exigences de la sécurité routière, détermine que la conduite est désormais incompatible pour les personnes atteintes de pathologies neuro-évolutives type maladie d'Alzheimer et maladies apparentées, et ce dès l'apparition d'un déclin cognitif (début du stade 3 de l'échelle de Reisberg). Un avis spécialisé sur la nature du trouble est demandé sans délai auprès d'une équipe pluriprofessionnelle qui comprend un ou des médecins spécialistes, neurologue, gériatre, psychiatre, médecin de médecin physique et de réadaptation.
Cet arrêté abroge celui du 21 décembre 2005, mais permet aussi à l'inverse de prendre en compte les innovations scientifiques et technologiques pour des personnes ayant des incapacités physiques ou auditives importantes. Il en est de même pour celles qui présentent un diabète : seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d'hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique.