Où ? A la résidence du Parc du Donjon (Houilles, Yvelines)
Avec qui ? Paul et Pierre Soissons, fils de madame Annette Soissons, résidente, 87 ans.
Où ? A la résidence du Parc du Donjon (Houilles, Yvelines)
Avec qui ? Paul et Pierre Soissons, fils de madame Annette Soissons, résidente, 87 ans.
L'entrée en maison de retraite est parfois avant tout le choix de la personne âgée. Ainsi le montre l'histoire de la famille Soissons...
A la base, un couple de retraités parisiens, autonome et locataire d'un appartement, et quatre enfants dispersés : Paul à Paris, Catherine à Bordeaux, Michel à Toulouse, Pierre à Aurillac.
Avec le temps, le couple débat. " Maman était lasse des tâches ménagères et voulait aller en maison de retraite ou prendre un appartement en foyer-logement, explique Pierre Soissons, photographe à Aurillac. Elle voyait cela comme un hôtel ! Mon père n'était pas d'accord car il profitait bien de Paris et voulait rester autonome. Et nous, les enfants, n'étions pas pour non plus." En 2005, à la mort de son mari, Mme Soissons après une période d'essai dans son logement, part en maison de retraite. Ce sera la Résidence du Parc du Donjon à Houilles, à quelques encablures de Carrières-sur-Seine, où réside son fils aîné Paul. Aujourd'hui la vieille dame, dont la vue est très atteinte, est heureuse et rassurée. " Elle est très contente d'être là, argumente Paul Soissons entre-temps parti en mission pour deux ans en Corée. C'est une des résidentes les plus valides de l'établissement, c'est très valorisant pour elle. " Mme Soissons a d'autres motifs de satisfaction : elle a beaucoup d'amis, et ils viennent la voir. " Maman continue à avoir une vie sociale très remplie, explique Paul. Elle invite ses amis à déjeuner et les reçoit dans une petite salle à manger privée. Comme si elle était chez elle ! De plus, elle passe son temps à téléphoner : à ses enfants, à ses petits-enfants,..." Son frère Pierre partage sa satisfaction. " J'ai vraiment confiance, souligne-t-il. L'établissement est très propre, gaie avec un personnel très aimable. On ne voit pas de personnes désoeuvrées ni en fauteuil-roulant dans l'entrée. Maman a trouvé des personnes avec qui discuter. Sa chambre est jolie. Elle l'a décorée avec des photos et des tableaux de son frère peintre."
Mme Soissons avait donc raison. La maison de retraite était la meilleure solution ! D'autant que pour l'heure la question du financement n'est pas un sujet : les comptes de Mme Soissons sont gérés par Paul en toute sérénité. Les ressources de sa mère couvrent ses dépenses. " Les ressources de Maman sont constituées de la pension de réversion liée à mon père, de sa propre retraite et de ses économies, détaille Paul. Les dépenses mensuelles s'élèvent à 3 000 euros. Ce montant comprend le prix de la maison de retraite, les invitations à déjeuner, les cadeaux aux petits-enfants, le téléphone, le coiffeur, l'esthéticienne,... " Des dépenses que personne ne penserait à remettre en question. " Maman n'a pas changé, confirme Pierre admiratif, elle est toujours coquette et d'une élégance irréprochable. " Faut-il le préciser ? Si un jour, le budget s'avérait déficitaire, la solidarité familiale jouerait à coup sûr.
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