L'intersyndicale du Secteur de l'Aide aux Personnes Agées (SAPA) et l'AD-PA avaient lancé ce 1er juillet un mouvement de grève pour soutenir la délégation devant rencontrer le cabinet de la Ministre.
Manifestation devant le ministère
Compte tenu qu'une grande partie du territoire est encore en période d'alerte canicule et que le reste du pays en sort à peine, la grève pilotée par l'AD-PA et l'intersyndicale du secteur de l'aide à domicile a une visée purement symbolique. Elle s'est traduite, selon le choix des salariés, par des ports de brassards ou des déclarations de grévistes.
Mais aucune cessation de travail n'a eu lieu ce jour.
La délégation de l'intersyndicale et de l'AD-PA a été reçue par F. PERRIN, Conseiller de la Ministre sur la réforme Grand âge et autonomie. "Cette rencontre conforte le dialogue instauré depuis quelques mois avec les responsables de l'État", précisent les associations dans un communiqué. "Le Conseiller de la Ministre a rappelé l'importance de ces sujets pour le gouvernement et la nécessité d'agir rapidement. S'agissant de l'urgence, le Conseiller de la Ministre a évoqué la volonté d'engager certaines réformes au Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2020. Cela signifie des effets en mars ou avril 2020 ce qui n'est pas acceptable pour les organisations syndicales et les directeurs."
L'intersyndicale et l'AD-PA ne cessent d'interpeller sur le caractère urgent de leur proposition et leur souhait de concrétiser cet engagement de l'État dès 2019 par la création de deux postes nouveaux dans chaque établissement et service à domicile.
S'agissant de l'ampleur de la réforme, elles demandent à augmenter le nombre de professionnels de plusieurs centaines de milliers d'emplois, revaloriser les carrières et les rémunérations dans tous les secteurs et, tout particulièrement et de façon urgente, dans l'aide à domicile et développer les modèles nouveau d'accompagnement des personnes âgées au quotidien.