Un nouvel arrêté précise les conditions de dispensation des traitements chroniques et du paracétamol, ainsi que les conditions d'intervention de l'armée pour une meilleure prise en charge des patients. Et un décret précise les sanctions en cas de non-respect des obligations liées au confinement.
Nouvelles précisions sur la dispensation des médicaments
Un arrêté précise diverses dispositions pour lutter contre le Covid-19. S'agissant de la dispensation à titre exceptionnel de traitements chroniques par les pharmacies d'officine, dans le cadre de la posologie initialement prévue, le texte précise que cette dispensation ne peut être assurée pour une période supérieure à un mois. Elle est renouvelable jusqu'à la date du 31 mais 2020. Le pharmacien doit aussi apposer sur l'ordonnance le timbre de l'officine et la date de délivrance ainsi que le nombre de boîtes dispensées.
L'arrêté précise également que la dispensation de paracétamol par les pharmacies d'officine est, en l'absence d'ordonnance, limitée à deux boîtes pour les patients déclarant présenter des symptômes de type fièvre ou douleurs et une boîte dans les autres cas. Le nombre de boîtes dispensées est inscrit au dossier pharmaceutique nonobstant l'absence d'ordonnance.
La vente par internet des spécialités composées exclusivement de paracétamol, d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique (aspirine) est suspendue. Ces dispositions s'appliquent jusqu'au 31 mai 2020. Cet arrêté précise enfin que les moyens des armées peuvent être utilisés pour transporter tout patient afin de permettre une meilleure répartition entre différents établissements de santé et donc une meilleure prise en charge des personnes atteintes par le covid-19. Les personnels du service de santé des armées qui prendront en charge les patients lors de ces transports peuvent utiliser tout matériel, produit de santé et produit sanguin et réaliser tout acte et examen nécessaire à la réalisation de cette mission
Contraventions en cas de violation des obligations liées au confinement
Notons également qu'un décret crée une contravention de la 4e classe en cas de violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile ou en cas de manquement à la réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19. Le montant de l'amende forfaitaire et de l'amende forfaitaire majorée s'élèvent respectivement à 135 et 375 euros.