Le ministre de la Santé a organisé le 7 juillet une concertation autour de l'obligation vaccinale des soignants avec les ordres des professions de santé et les fédérations sanitaires et médico-sociales. Une déclaration commune a été signée à son issue.
Obligation vaccinale : une déclaration commune chèvre-chou
Le gouvernement poursuit sa concertation sur l'obligation vaccinale des soignants.
C'est dans ce cadre que le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, a reçu le 7 juillet les Ordres des professions de santé et plusieurs fédérations sanitaires et médico-sociales. Il était entouré de la ministre déléguée chargée de l'autonomie, Brigitte Bourguignon, et de la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.
A l'issue de cette concertation, une déclaration commune des ministres et des acteurs du système de soins vise à «encourager les professionnels de santé, du soin et de l'accompagnement à la vaccination contre la Covid et engager le gouvernement à aller vers une obligation vaccinale de ces professionnels ».
Du côté des acteurs du système de soins les signataires sont les représentants des :
- Ordres des médecins, pharmaciens, infirmiers, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues ;
- Fédération hospitalière de France (FHF), Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires (Fehap), Unicancer, Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile (Fnehad), Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa), Nexem et Croix-Rouge.
Dans cette déclaration chèvre-chou (ou peut-être simplement attentiste...), les deux parties rappellent « la nécessité d'obtenir les conditions favorables à la mise en place d'une obligation vaccinale en concertation avec les professionnels eux-mêmes », s'engagent à amplifier les démarches de communication « pour les inciter à se faire vacciner », soutiennent une obligation vaccinale, et « le cas échéant le vote d'une loi dans les plus brefs délais si cela s'avère nécessaire », à condition, notamment d'un périmètre large incluant tous les acteurs, professionnels et accompagnants intervenant dans des structures de santé, du soin et de l'accompagnement comprenant les établissements, services et domicile.
Le président de la République tranchera le 12 juillet à l'occasion d'un Conseil de défense sanitaire exceptionnel.