Le groupe ORPEA a annoncé dans un communiqué avoir détecté dans la nuit du 17 septembre l'intrusion d'un logiciel malveillant sur certains de ses serveurs.
Orpéa piraté
"Les équipes de sécurité informatique, pleinement mobilisées, ont pris les mesures immédiates pour sécuriser les systèmes, isoler les serveurs concernés (moins de 1% de la totalité des serveurs) et fermer temporairement l'ensemble du réseau, empêchant ainsi la propagation du logiciel.
Cette interruption volontaire a provoqué des perturbations sur les systèmes informatiques mais n'affecte en rien la continuité des soins et la vie sociale au sein des établissements. Après l'analyse d'experts reconnus en cyber sécurité et grâce à la réactivité et au bon fonctionnement des systèmes de sécurité, l'ensemble des sauvegardes sont intactes et aucune donnée n'a été détruite ou transférée. L'infrastructure informatique du Groupe, ses logiciels et applications et l'ensemble des données sont sains et n'ont subi aucun dommage.
Des résultats financiers en hausse
Dans le même temps, Orpéa a présenté ses résultats financiers pour le 1er trimestre 2020. Le chiffre d'affaires du 1er semestre 2020 s'inscrit en hausse de +3,5% à 1 904,2 M€, soutenu par une croissance externe solide notamment en Irlande (TLC), en Amérique Latine (SIS) et en France (Sinoué) qui a permis de plus que compenser le repli limité de 0,9% de la croissance organique.
L' EBITDAR (EBITDA avant loyers) est en baisse de 5,5% à 453,4 M€, soit une marge de 23,8%. La baisse de 230 pb par rapport au S1 2019 résulte de l'impact de la Covid-19 qui s'élève, en brut, à 147 M€ (perte d'activité, surcoûts d'équipements de protection individuelle et primes au personnel). En tenant compte des compensations reçues, le coût net est de 53 M€. Ces compensations sont comptabilisées en résultat courant, soit en autres produits pour les compensations liées à la perte d'activité, soit en réduction des charges pour les compensations liées aux surcoûts. Les zones géographiques les plus impactées sont l'Europe de l'Est (en raison de la fermeture temporaire des cliniques autrichiennes) et la zone Péninsule Ibérique et Latam, particulièrement en Espagne. A contrario, les zones France Benelux et Europe Centrale démontrent une bonne résistance avec des baisses limitées.