La CNSA s'est prononcée sur la prime exceptionnelle promise par le Gouvernement le 15 avril en adoptant une motion qui demande des modes de calcul uniformes et des dotations des ARS.
Pour la CNSA , la prime exceptionnelle doit être « le prélude à une réforme de fond »
Le Conseil de la CNSA réuni le 23 avril sous la présidence de Marie-Anne Montchamp a appelé de ses voeux « la reconnaissance des aidants ainsi que de tous les professionnels des établissements et services médico-sociaux et de l'aide à domicile, dont il a salué la mobilisation ». À ce sujet, il adopté à l'unanimité (hors État) une motion du GR31 qui réunit associations et fédérations d'établissements et services concernant la prime promise par le Premier ministre à l'issue du conseil des ministres du 15 avril. Cette motion demande :
- des modalités de calcul uniformes et déterminées en amont par l'État ;
- un financement « sous forme d'une dotation de l'agence régionale de santé versée au mois de mai ou juin ».
Il s'agit pour la CNSA de « sécuriser l'équilibre budgétaire des structures d'ores et déjà fragilisé ». Le conseil a ajouté que cette prime ne devait pas « masquer les problèmes structurels du secteur et notamment la revalorisation des métiers et de l'amélioration des conditions de travail des professionnels à long terme. Il doit s'agir d'un prélude à une réforme de fond ».
Le Conseil s'est prononcé sur la clôture des comptes 2019 et a voté un premier budget rectificatif 2020 hors impact crise Covid - il fera l'objet d'un budget rectificatif ultérieur.
Enfin, il a approuvé le rapport annuel 2019 de l'institution.