La députée Annie Chapelier a rendu un rapport qui distingue deux catégories de pratique infirmière avancée dont celle d'infirmière praticienne intervenant en premier recours dont elle demande l'extension à la gériatrie/soins palliatifs.
Pratique avancée : un rapport préconise un accès direct aux « infirmières praticiennes »
La mission d'information parlementaire sur la formation des professions paramédicales menée par la députée Annie Chapelier (députée Agir ensemble Gard), elle-même infirmière anesthésiste, a rendu sa copie ce 29 juin. Il porte sur les infirmières, bien sûr, les plus nombreuses, mais aussi les masseurs-kinésithérapeutes, les pédicures-podologues, les psychomotriciens, les ergothérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes, les opticiens-lunetiers, les audioprothésistes, les diététiciens, les manipulateurs en électroradiologie, les techniciens de laboratoire et les prothésistes-orthésistes. La députée formule six propositions, dont deux, importantes, portent sur la pratique avancée. La députée préconise de :
- Redéfinir dans le code de la santé publique l'exercice d'infirmier en pratique avancée et le déployer en deux catégories, celle d'infirmière praticienne et celle d'infirmière clinicienne spécialisée. Le modèle en vigueur dans plusieurs pays repose sur deux catégories de pratique infirmière avancée : les infirmières praticiennes, dont la particularité est d'être généralistes et de pouvoir intervenir en premier recours auprès des patients (en accès direct, donc), et les infirmières cliniciennes spécialisées (anesthésistes, de bloc opératoire, puéricultrices...) dont l'expertise est centrée sur un champ ou domaine d'intervention spécialisé.
- Etendre la pratique avancée chez les infirmières à de nouveaux domaines (santé scolaire ; santé au travail ; gériatrie et soins palliatifs), trois disciplines « où la démographie médicale ne permettra pas de répondre aux besoins de la population », explique-t-elle. Avec accès direct à la clé.