Quelques centaines de personnes seulement ont des antécédents justifiant un certificat de contre-indication à la vaccination anti-covid.
Seulement trois contre-indications au vaccin ARN-messager sont reconnues
Le ministre de la santé, l'a confirmé, le 20 juillet, à l'Assemblée nationale lors de la séance des questions au gouvernement, seules trois contre-indications médicales au vaccin ARN messager ont été établies :
- Un antécédent syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (Pims), une complication extrêmement rare qui a atteint certains enfants et adolescents à la suite d'une infection par le SARS-CoV-2 ;
- Un antécédent de myocardite, de péricardite ou d'hépatite grave ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première injection de vaccin d'ARNm ;
- Une allergie à l'un des composants du vaccin, le PEG 2000 ou polyéthylène glycol, une situation qui concernerait à peu près 10 cas en France selon le ministre de la Santé.
Cela concerne potentiellement quelques centaines de Français.
Le ministre a également précisé que ni la grossesse, ni un « antécédent d'allergie à un antibiotique ou une piqûre d'abeille » ne constituent des contre-indications à la vaccination.
Il est en effet nécessaire de dresser la liste des contre-indications acceptables pour éviter la rédaction de certificats de complaisance. Ainsi, seuls les certificats médicaux mentionnant ces contre-indications seront reconnus. Un simple avis médical ou pharmaceutique avec des antécédents allergiques ne sera pas suffisant pour attester d'une contre-indication.