Malgré les précautions prises, on observe toujours un nombre significatif d'infections par le SARS-CoV-2 en établissement (de soins ou d'hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Une dose de rappel élargie aux soignants et à l'entourage des personnes immunodéprimées
C'est pourquoi, la HAS recommande d'administrer une dose de rappel à 6 mois chez les professionnels du secteur de la santé et du secteur médico-social mais également à l'ensemble des professionnels du transport sanitaire, quel que soit leur mode d'exercice, y compris bénévole, et quel que soit leur âge. Cela représente environ 3,5 millions de personnes. Cette dose de rappel doit ainsi permettre de leur conférer la meilleure protection possible face au variant Delta et de contribuer, en limitant la propagation de la maladie, à la protection des personnes qu'ils prennent en charge ou accompagnent.
En outre, dans le même objectif de renforcer la protection des plus vulnérables face à la Covid-19, la HAS réaffirme la stratégie dîtes de « cocooning », en recommandant une dose de rappel chez les personnes adultes âgés de plus de 18 ans, dans l'entourage des personnes immunodéprimées (entre 350 000 et 400 000 personnes d'après les estimations du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale - COSV). En effet, chez ces personnes, la réponse immunitaire à la vaccination est souvent diminuée, rendant celle-ci moins efficace.
La priorité reste d'augmenter la couverture vaccinale de la population, particulièrement des personnes de plus de 80 ans, dont la couverture vaccinale n'augmente plus vraiment et demeure encore insuffisante (84% au 03/10/2021)³ malgré leur grande vulnérabilité face à la maladie. Devant la baisse d'efficacité observée vis-à-vis du variant Delta, la HAS souligne à nouveau qu'il est indispensable de continuer à appliquer les mesures barrières, y compris chez les personnes ayant reçu un schéma vaccinal à deux doses.