Cas positifs, admissions à l'hôpital, les chiffres plaident sans aucun conteste pour le rappel vaccinal, mais après 3 mois la protection baisse chez les seniors.
Une étude confirme la baisse d'efficacité du rappel après 3 mois chez les plus de 60 ans
Une étude statistique de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) à partir des données d'appariements de tests, d'entrées hospitalières et de vaccinations le confirme : la protection apportée par la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 s'atténue après 3 mois chez les plus de 60 ans.
En résumé, entre le 7 février et le 6 mars 2022, certes le nombre de cas positifs pour 100 000 personnes et l'incidence hospitalière, en soins critiques comme conventionnels, sont systématiquement plus faibles pour les seniors lorsqu'ils sont vaccinés avec rappel, que ce dernier ait eu lieu il y a moins ou plus de 3 mois, par rapport aux autres statuts vaccinaux. Mais ils sont quasi-systématiquement plus faibles lorsque le rappel est récent - moins de 3 mois, sauf pour l'incidence des entrées hospitalières chez les 80 ans ou plus, dont le niveau est comparable que le rappel soit récent ou non.
Un exemple : 1 623 admissions en hospitalisation conventionnelle avec test PCR positif sont comptabilisées pour 1 million de personnes non-vaccinées ; 285 pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois ; mais 451 pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus.