Le 13 mars dernier s'est tenu le 1er conseil exécutif de la filière Silver Economie. Un conseil dont les modalités d'action semblent encore devoir être précisées.
« Une gouvernance juridiquement hasardeuse »
La réunion qui s'est tenue le mercredi 13 mars, ouverte par Fadila Khattabi, ministre chargée des personnes âgées et des personnes handicapées, avait pour objectif d'installer le premier conseil exécutif de la filière Silver Eco, dont les missions principales sont de mettre en oeuvre et d'animer les réponses pour accompagner la transition démographique annoncée. Et de doter cette nouvelle entité d'un statut juridique.
Plusieurs difficultés nous ont été rapportées par différents acteurs ayant assisté aux débats (et aux votes).
D'abord « les résolutions de gouvernance » qui « sont juridiquement hasardeuses », précisent en off certains membres. Plusieurs acteurs du secteur auraient d'ailleurs demandé des explications sur les attributions précises du conseil d'administration ou le montant de la cotisation, qui n'aurait pas été communiqué aux votants... sans succès.
Le statut des différents financeurs ensuite (CNSA, Cnav...). Si les membres doivent adhérer à France Silver Eco, des exceptions sont toutefois envisagées, pour les institutions publiques notamment, mais aussi certaines start-up, comme annoncé lors de la réunion.
La constitution du comité exécutif enfin, dont certains membres indiquent à ce stade ne pas avoir donné leur accord de participation. A noter que la présence des gérontopôles au sein de ce comité serait déjà remise en question.
Pour l'heure, seules deux des cinq résolutions présentées ont pu être votées : le déploiement d'axes d'amélioration de MaPrimeAdapt' et la validation d'un partenariat entre France Silver Eco et l'Agence nationale de la cohésion des territoires.
De nouvelles propositions devraient être transmises aux adhérents pour la prochaine réunion, prévue dans trois mois.