Premier long-métrage du duo de réalisateurs belges Anne Sirot et Raphaël Balboni, « Une vie démente » confirme qu'on peut rire de tout, y compris de la maladie d'Alzheimer.
Une vie démente
Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Mais lorsque Suzanne, l'élégante et charismatique mère d'Alex, adopte un comportement de plus en plus farfelu, les choses se compliquent. Inconsciente de son mal, cette directrice d'un centre d'art à la forte personnalité est atteinte de maladie d'Alzheimer... Entre l'enfant désiré et l'enfant que Suzanne redevient, tout alors s'emmêle.
Auteurs de 8 courts-métrages, Anne Sirot et Raphaël Balboni, les réalisateurs belges de la comédie « La Vie démente », ont traversé cette expérience : « Nous n'avions pas de mode d'emploi, du coup, parfois pris de court, nous avons beaucoup ri pendant cette période qui nous semblait absurde et décalée. Il en est ressorti une envie de raconter les choses autrement, proche de notre réalité, y compris dans le fait que l'on pouvait en rire ». Un équilibre subtil entre rires et pleurs, entre tendresse et peur de l'inexorable, ce premier long-métrage a unanimement été salué par la critique. De même que l'interprète de Suzanne, Jo Deseure.
En salles en France depuis le 10 novembre.