Le secteur associatif réclame de nouveau une loi grand âge pour répondre aux difficultés immédiates et faire face au défi de la « vague grise ».
14 fédérations demandent « une grande loi » dans les 100 jours
Le jour du premier tour, le Journal du Dimanche a publié la tribune de 14 fédérations associatives appelant les candidats à s'engager pour une réforme du grand âge « dès les cent premiers jours du futur gouvernement ». Les signataires concèdent que « des mesures historiques ont été prises récemment, comme la création de la branche autonomie de la Sécurité sociale et la revalorisation des métiers du grand âge » mais les estiment « largement insuffisantes pour répondre aux difficultés immédiates et, plus encore, pour faire face au défi démographique qui s'amorce ». En effet, écrivent-ils, « la «?vague grise?» arrive alors que le secteur du grand âge tente déjà de résister face à un manque de moyens humains et financiers chronique ».
Il est donc « impératif que, dès les cent premiers jours du futur gouvernement », soit lancée la réforme du grand âge « au travers d'une grande loi sociétale qui soit aussi une loi de programmation donnant à la France les moyens de ses ambitions pour ses citoyens d'aujourd'hui et de demain ».
Les signataires : Adedom, ADMR, AD-PA, Fedesap, Fehap, FESP, FHF, Fnaap/CSF, Fnadepa, Fnaqpa, FNMF, Synerpa, UNA, Uniopss.