Ironie ou clin d'oeil de cette période bien compliquée et même souvent tragique, le sujet du grand âge et sa concrétisation par une loi « pourrait » (le conditionnel est prudent) aboutir avant la prochaine élection présidentielle.
2021, nous y voilà !
Et pourtant, depuis l'apparition de ce fichu virus au flocage 19, le certificat de décès ou d'oubli était quasi certain et acté, avec amertume, par la plupart des professionnels. Et bien non.
Par l'un de ces rebondissements dont seule la politique a le secret, le dossier renaît, les autorités affirmant même qu'il est dans le viseur ou l'agenda de leurs préoccupations.
Une analyse rapide et pragmatique peut nous aider à comprendre les motivations de ce nouveau coup de volant. Personne ne remet en question la nécessité de concrétiser cette « Arlésienne » qui a tant fait parler, écrire, réfléchir pour finir par lasser et nous désespérer par ses reports. Les plus anciens (et croyez-moi je m'identifie dans cette catégorie) peuvent parfois sourire d'entendre ou lire de « nouveaux » arguments... que nous utilisions voilà disons quelques années.
Mais la période et la politique sont en tension dans de nombreux domaines, des élections en cours (CR et CD) et une autre, déterminante, en 2022. Mais plus encore, la crise sanitaire a probablement eu le mérite de provoquer une prise de conscience concrète et souvent virulente des familles. Si le premier confinement fut compris et accompagné par ces dernières, c'est bien moins le cas depuis janvier et surtout à la suite de la campagne de vaccinations. Incompréhension de voir des contraintes toujours aussi rudes, malgré, soulignons-le, les efforts des équipes. Le « droit d'aller et venir » est devenu subitement le sparadrap du célèbre capitaine Haddock.
Assurément, les jours et les mois qui viennent nous annoncent d'autres rebondissements.