Depuis la rentrée 2023, le CAP « Assistant technique en milieux familial et collectif » a été remplacé par le CAP « Agent accompagnant au grand âge » (AAGA), en application d'un arrêté du 6 février 2023. La première session d'examen de ce nouveau diplôme national aura lieu en 2025.

Ce CAP forme en deux ans après la troisième, sous statut scolaire ou d'apprenti, des professionnels qui exerceront leurs activités comme agents des services hospitaliers, auxiliaires de vie ou aides à domicile au sein de structures sociales ou médico-sociales accueillant des personnes âgées. Il assure des mobilités professionnelles entre domiciles et établissements.

La réingénierie de ce CAP vieux de près de 20 ans vise à faire acquérir les postures professionnelles adaptées à ce public (savoir être et bientraitance), et apprendre à travailler au sein d'équipes pluridisciplinaires, avec deux blocs de compétences :

- services et entretien dans l'environnement collectif de la personne : mise en place et service des repas, remise en état des matériels et des espaces collectifs, entretien du linge ;

- promotion de l'autonomie de la personne dans son espace privé : établir une relation de confiance avec la personne âgée, aider à l'autonomie dans la vie quotidienne, entretenir et personnaliser la sphère privée.

Cette réingénierie a tenu compte de la rénovation des diplômes d'État d'aide-soignant et d'accompagnant éducatif et social.

Un premier niveau de qualification dans le secteur du grand âge

À l'issue de leur formation qui compte 14 semaines en milieu professionnel, les titulaires du CAP AAGA peuvent se spécialiser en un an avec une mention complémentaire[1] « aide à domicile » (MCAD), rénovée simultanément (arrêté du 10 février 2023). Un continuum a été recherché « afin de construire un parcours identifié pour les futurs diplômés du secteur du grand âge et de l'autonomie », explique le guide d'accompagnement pédagogique CAP AAGA et MCAD. Les rapports El Khomri de 2019 et Libault de 2021 ont servi de boussole. Il s'agit en effet de clarifier l'offre de formation du secteur sanitaire et social « en créant un premier niveau de qualification dans le secteur du grand âge et de l'autonomie ». Objectifs ? Une plus grande attractivité, une meilleure employabilité.