Témoin : Philippe Grimaldi, 56 ans Situation : son père, 93 ans, est décédé en EHPAD à l'automne 2010. Sa mère, 88 ans, atteinte de la maladie d'Alzheimer, vit seule chez elle.
Témoin : Philippe Grimaldi, 56 ans Situation : son père, 93 ans, est décédé en EHPAD à l'automne 2010. Sa mère, 88 ans, atteinte de la maladie d'Alzheimer, vit seule chez elle.
Témoin : Anne-Sophie Delor, 38 ans. Situation : son père de 62 ans est atteint de la maladie d'Alzheimer depuis cinq ans.
Dans son livre Grandir*, Sophie Fontanel, grand reporter au magazine Elle et romancière, raconte l'évolution de sa relation avec sa mère malade et porte un regard admiratif sur les soignants.
Voici bientôt six mois que le gouvernement a lanc=é sa politique de consultation en vue d'une réforme de ce qu'il nomme la dépendance. Je ne reviens pas sur les chroniques précédentes où je tenais de déconstruire le terme même de " dépendance ". Notons d'abords combien il est toujours positif que les questions liées au vieillissement soient placées en tête de l'agenda gouvernemental. On peut regretter, en revanche, que la question soit restée limitée au grand âge et que, comme toujours, on est associé prise d'âge et maladie et charge pour la société
" Je voulais rendre service à la société "
Dans le débat sur la dépendance, le pilier assurantiel suscite beaucoup de questions. Gérard Andreck, président du GEMA (Groupement des entreprises mutuellesd'assurance) et président de la MACIF apporte ici quelques éléments de réponse. L'idée d'une garantie dépendance incluse dans la complémentaire santéque le GEMA défend en est l'un d'eux
Quel sens pour le métier de directeur ? Début de réponse avec l'OAREIL (Office Aquitain de Recherches d'Études, d'Information et de Liaison sur les problèmes des personnes âgées)
Un titre suffit, le plus souvent, à résumer le développement qu'il accompagne. Voilà bien à la fois le plus passionnant et le plus difficile des domaines. Car aujourd'hui, l'image de cette fonction est bien écornée. ...
Dans la chronique du mois dernier, après avoir cherché à mettre dans son contexte les enjeux du financement de la perte d'autonomie j'avais abordé la problématique du mode de financement. D'autres enjeux, de société sont posés. Le premier a trait à la notion de droit universel au soutien à l'autonomie.
Les mots sont comme les hommes ou les époques. Ils ont leurs modes et sont un peu les cosmétiques ou les paillettes d'une culture incertaine ou spontanée. C'est ainsi. " Car le mot qu'on le sache est un être vivant ". Victor Hugo, auteur de cette citation avait vu juste. ...
Dans la chronique du mois dernier, j'avais cherché à mettre dans son contexte les enjeux du financement de la perte d'autonomie. Avant d'aborder ces enjeux, il importe de rappeler que l'élargissement du champ de la protection sociale ou l'instauration d'une "cinquième branche de couverture sociale" implique de penser en termes de solidarité collective et sociale, de faire société, de solidarité intergénérationnelle. Cette approche s'inscrit dans le droit fil des principes de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (article 13 : " Toute contribution est établie pour l'utilité générale : elle doit être répartie entre les contribuables, en raison de leurs facultés ").
Le vêtement montre notre histoire, il cache un corps et des angoisses. Alba Moscato, psychologue clinicienne, nous en dit plus
Si la toux quinteuse chez la personne âgée en institution fait souvent " penser infection virale " il ne faut pas méconnaitre le rôle que peut jouer dans cette population Bordetella pertussis, agent de la coqueluche. On attribue sa première description clinique à Guillaume de Baillou en 1578 à qui il donna le nom imagé de " Tussis quintina ". Ce fameux médecin français, qui fut doyen de la faculté de Médecine de Paris, était aussi surnommé " le fléau des bacheliers " pour sa sévérité lors des examens. ...
En juin dernier, Valérie Rosso-Debord remettait son rapport et 17 propositions pour une " prévention plus dynamique des pertes d'autonomie, une politique plus cohérente de prise en charge". Face à un débat perçu comme prometteur, la députée de Meurthe-et-Moselle livre quelques réflexions complémentaires.
A l'heure de la réflexion sur le financement de la dépendance, Philippe Bas, ancien ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, et vice-président du conseil général de la Manche chargé des Solidarités, s'exprime. Ses choix ? Système à étages fondé sur la solidarité, solutions personnalisées, consolidation du travail des conseils généraux, TVA sociale,...
Il ne faut pas de tout pour faire un monde...Il faut du bonheur et rien d'autre ! " Paul Eluard auteur de cette citation un peu ironique, avait rebondit sur une pensée collective. Bien évidemment qu'il faut de tout pour faire un monde, et bien évidemment que chacun souhaite du bonheur et rien d'autre ! Et ce bonheur chacun peut le souhaiter, le rechercher, différemment. ...
La question de l'élargissement de la protection sociale, nommée souvent 5e risque, n'est pas une problématique technique mais bien politique. Elle porte débat sur la société que nous souhaitons promouvoir : pour faire vite, une société fondée sur la solidarité individuelle et collective qui s'inspire des idéaux prônés par le Conseil National de la Résistance en 1944 ou une société de l'individu qui se fonde sur le paradigme de la compétition et de la performance.
Si elle fut décrite pour la première fois quarante ans avant l'introduction des antibiotiques, la colite pseudomembraneuse reste une complication majeure associée à leur usage. Initialement attribuée à Staphylococcus aureus, après un cas fatal ayant suivi l'usage de streptomycine en 1948, on lui préféra dès 1960 l'étiologie Clostridium difficile. Appelé au départ, Bacillus difficilis, en raison de la difficulté à l'isoler, il devint trois ans plus tard le C. difficile que l'on connait désormais. ...
C 'est avec force, conviction et lucidité qu'en nous recevant peu après sa nomination, Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'État à la cohésion sociale et à la solidarité, nous résumait le modèle à imaginer concernant le financement de la réforme de la dépendance : " Ingénieux, équitable et solidaire ". Ce " cinquième risque " marquera une étape nouvelle dans l'accompagnement social et, souhaitons le, dessinera un regard nouveau de la société sur les personnes âgées. ...
De plus en plus vos discours, textes et autres analyses tendent à opposer les "jeunes" aux " vieux " (ou aux seniors si vous préférez). A chaque fois, il s'agit de poses réductrices et discutables. Petit bréviaire
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