Dans le n° 11-juillet 2011  -  Didier Sapy

Le combat pour la qualité

La FNAQPA (Fédération Nationale Avenir et Qualité de vie des Personnes Agées) fête ses 20 ans. Elle reste fidèle aux orientations qui ont présidé à sa création. Ainsi pour Didier Sapy, directeur, toute politique ou mesure ou budget ne peut s'évaluer que par son impact sur la qualité. A l'heure où le débat sur le financement de la dépendance bat son plein, le Géronforum de la FNAQPA fin juin devrait apporter sa pierre à l'édifice.

Dans le n° 11-juillet 2011  -  Innovation

Coûts immobiliers et "reste à charge" : fausses-bonnes idées et vraies propositions

La question du " reste à charge " est au coeur du débat national sur la dépendance pour ce qui concerne l'accueil en établissement. Le Président de la République lui¬même, lors de son discours du 8 février 2011 au CESE, rappelait que seuls 20% des résidents sont en capacité de faire face au coût de l'hébergement en établissement. Ce dernier s'élève en effet en moyenne à 1800 € par mois, alors que les pensions de retraite restent inférieures à 1300 € par mois, voire beaucoup moins s'agissant, pour la majorité actuelle des personnes concernées, de femmes de plus de 85 ans. Face à ce constat, certains évoquent la réduction de la qualité hôtelière des établissements comme une solution potentielle à la baisse du reste à charge : réduire par exemple la surface des chambres, aujourd'hui en moyenne de 20 m2, permettrait de résoudre le problème. La présente note fait la démonstration que cette proposition, contestable sur le plan éthique et gérontologique, est aussi inefficace sur le plan économique. En revanche, d'autres leviers beaucoup plus efficaces pourraient être mis en oeuvre pour rendre les EHPAD financièrement plus accessibles au plus grand nombre.

Dans le n° 11-juillet 2011  -  Innovation

La maison de retraite : l'architecture a son importance Démonstration dans les Pyrénées-Atlantiques

Une maison de retraite digne de ce nom se souciera du confort de ses résidents, en aménageant des espaces agréables, permettant à chacun de jouir d'une sphère privée autant que d'une vie de groupe satisfaisantes. Les autorités sanitaires ont d'ailleurs émis des recommandations sur l'architecture idéale d'une maison de retraite, pour garantir à ses pensionnaires un confort de vie optimal. Pour ce faire, la maison de retraite doit prendre en compte les besoins de chaque individu, tant sur le plan médical que matériel, l'architecture en étant une des composantes à priori.

Dans le n° 11-juillet 2011

" Canis major "

S'il vous vient d'admirer la constellation du Grand chien vous ne pouvez rater son astre le plus brillant et le plus chaud à savoir Sirius situé à peu près à mi chemin entre Mirzam et Muliphein. On la surnomme aussi " Petite Chienne " ou " Canicula " en latin. Sirius a toujours fasciné les astronomes. Quelques 3 000 ans avant notre ère, les Égyptiens avaient ainsi noté que, durant l'été, les fortes chaleurs commençaient le plus souvent quand Sirius et le soleil se levaient et se couchaient simultanément, d'où le nom de canicule. Si chacun garde en mémoire le dramatique épisode de 2003, et les près de 12 000 décès associés survenus majoritairement chez des personnes âgées, les plus férus d'histoire savent que le phénomène est récurent, et parfois sérial, avec le record de vingt années caniculaires consécutives entre 1718 et 1737. Chez la personne âgée le coup de chaleur peut se traduire par une hyperthermie supérieure à 40°C accompagnée de signes neurologiques centraux. Perte de conscience et coagulation intra-vasculaire disséminée ne sont pas exceptionnelles et accompagnent les défaillances viscérales qui peuvent entrainer le décès. Les troubles électrolytiques sont nombreux et accrus par les traitements médicamenteux usuels de la personne âgée qui peuvent aussi interférer avec les mécanismes physiologiques d'adaptation du corps à la chaleur. ...

Dans le n° 11-juillet 2011

De l'assistance à l'accompagnement

Alors que bientôt le président de la République présentera son projet de réforme de la " dépendance " (je ne reviens pas sur la question sémantique), il est bon de poser quelques réflexions à propos de l'action publique et des solidarités. Face aux contraintes financières qui pèsent sur l'État (endettements multiples), mais aussi au nom de la recherche d'efficacité, la question se pose de déterminer les meilleurs leviers d'action. On notera aussi que le politique tend à favoriser toujours l'investissement dans le " dur ", (ce qui se voit, ce qui est télégénique) plutôt que dans le service, le lien, le flux (bref ce qui est difficile à saisir en image, ce qui produit peu de symbole).

Dans le n° 11-juillet 2011

Souriez et faites une pause... c'est l'été !

Une pause. C'est l'argument qui semble l'axe de communication des autorités et particulièrement de la DGCS pour répondre aux nombreuses attentes et questions des acteurs du secteur médico-social, concernant la campagne budgétaire 2011 (débasage, fongibilité, décrets, conventions tripartites de deuxième génération,...). Bon, en règle générale je sais qu'une pause... s'impose lorsque la fatigue est telle qu'il est impossible de faire un pas de plus. Ou lorsque l'on est perdu, afin de faire le point. Je n'ai pas ressenti de fatigue au point de vouloir s'arrêter de la part des responsables d'établissements... j'ai même compris qu'ils souhaitaient accélérer et faisaient montre d'une certaine impatience à atteindre le but. Alors ? Dois-je choisir la seconde hypothèse ? Non sans doute. Toute communication à ses ombres et ses lumières, en fonction des circonstances. Certains emploient le terme de "langue de bois". Ne soyons pas "mauvaise langue". ...

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