Les députés examinent à partir de ce soir le projet de loi de simplification de la vie économique. L'AD-PA leur demande d'épargner le HCFEA.

AD-PA : la suppression du Conseil de l'Âge « serait un grave recul »
L'Assemblée nationale va examiner à partir du 8 avril au soir le projet de loi de simplification de la vie économique. En commission spéciale, les députés ont adopté 74 amendements augmentant la liste des instances supprimées du paysage institutionnel français dont le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA). Après l'Uniopss, c'est au tour de l'AD-PA d'inviter « solennellement » les députés à ne pas suivre l'avis de la Commission : créé pour remplacer le Comité national des retraités personnes âgées, le Conseil de l'Âge inclus dans le HCFEA est le lieu de la représentation des organisations de retraités et personnes âgées et sa suppression « serait donc un grave recul dans la représentation des plus âgés au moment où il faudrait certainement élargir cette représentation aux personnes âgées vulnérables accompagnées à domicile ou en établissement ».
Cette instance vise à éclairer et orienter la réflexion et l'action de chacun dans la société « pour un coût de fonctionnement très modeste au regard des honoraires versés à certains cabinets conseils dénoncés par les sénateurs ». Elle va travailler notamment « à la lutte contre l'âgisme et l'adaptation du vocabulaire, l'organisation des établissements et des services à domicile pour personnes âgées et la place des retraités dans la société ».