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Dans le n° 160-juin 2024

Les invisibles crèvent l'écran

Ce printemps aura été prolixe au cinéma tant la place faite aux vieux y est inhabituelle. Le magnifique et passionnant documentaire de Claus Drexel, Les Vieux, est une véritable surprise. On y découvre des vieux bouleversants, tendres, rieurs, rebelles aussi. Ces gardiens de la mémoire, de toutes origines sociales et culturelles, s'y racontent librement. Sous le regard attentif du réalisateur, ils partagent leurs expériences de vie mais aussi leur fin, peut-être prochaine. Si Denise Darribère évoque en riant l'idée de donner son corps à la science, elle interpelle aussi le spectateur pour l'exhorter à faire de même. René Bogé, de son côté, y exprime son admiration pour celles qui prennent soin de lui. Pour Claus Drexel, il s'agit surtout d'une invitation à se reconnaître dans tel ou tel personnage, à créer des liens, des passerelles entre les générations. ...

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Dans le n° 160-juin 2024  - Prise en charge de la douleur

« Les approches non médicamenteuses ne peuvent qu'être bénéfiques en gériatrie »

Inauguré en 2021, l'IMIC (Institut de médecine intégrative et complémentaire) du CHU de Bordeaux promeut des méthodes non médicamenteuses, notamment pour la prise en charge de la douleur. Une offre complémentaire qui peut être proposée aux personnes âgées. Le point avec le Dr Marie Floccia, gériatre et algologue au CHU, à la tête du Service douleur et médecine intégrative (SDMI), cofondatrice de l'IMIC et experte au sein de l'AMCA (Agence des médecines complémentaires adaptées).

Dans le n° 160-mai 2024  - Billet

Éloge du temps

Le débat sur la fin de vie est en cours. Tel un marqueur politique nécessaire, il a été décidé d'en accélérer la réflexion. Il est vrai que le sujet est plus que sensible car on le constate déjà, la sémantique le dispute au fond. On évoque un « modèle français », qui de mon point de vue sera difficile non seulement à construire mais aussi à mettre en oeuvre. Il a été dit qu'il fallait donner du temps au temps. Et cette formule est reprise bien souvent et complaisamment. Sans vouloir procrastiner, car il est légitime qu'une société évolue, j'ai pour autant l'humilité de penser que notre pays est assez enclin à légiférer et « sur-légiférer » sans s'assurer de la réelle application des lois déjà votées. Un consensus se dégage ainsi pour affirmer qu'en matière de fin de vie, la douleur est le facteur essentiel. Et que le nombre de places en soins palliatifs est non seulement insuffisant mais géographiquement injuste. Le sujet presque tabou est difficilement évoqué. Triste constat. La loi Claeys-Leonetti est incomprise, souvent non mise en oeuvre. Elle correspond pourtant à un encadrement important et nécessaire de ces moments si difficiles. ...

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