C'est le propre d'une année "bissextile" d'accorder une journée de plus. Et 2012 en est une, et plus encore. Une année d'élection. Une année où, traditionnellement, le temps s'arrête pour de nombreuses décisions pourtant urgentes et décisives. Nous le constatons une fois de plus en ce moment. Une année où, par contre, les promesses de jours meilleurs ne manqueront pas. Bref, une parenthèse démocratique qui devrait, normalement, donner lieu à de vrais débats et décider de choix majeurs. Nous aurons donc en ce mois de février un jour de plus pour réfléchir et débattre. C'est la bonne nouvelle. Alors ? Certes, les sujets ne manquent pas dans un contexte anxiogène et plus que morose. Les priorités semblent se dessiner ou s'imposer. Inexorablement et légitimement. Pourtant, même en regardant et en écoutant attentivement les échanges et débats actuels, rien, ou si peu ne concerne le grand âge. Comme si subitement et surtout discrètement, un voile s'était posé. ...
Dossier : les groupes privés commerciaux face à la crise
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