A propos du rejet de l'avenant n°1, l'Uniopss parle d'échec collectif mais évoque aussi « l'absence d'assurance de financements à la hauteur des revalorisations salariales envisagées ».
Avenant n°1 : l'Uniopss appelle à retrouver le chemin des négociations conventionnelles
Après la réaction de la confédération d'employeurs Axess (Fehap + Nexem) au rejet par une majorité des syndicats de l'avenant n°1 du 26 septembre 2023, première pierre vers un conventions collective unique et étendue (CCUE) de la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), c'est au tour de l'Uniopss. Dans un communiqué du 8 novembre , elle déplore « ce qui est avant tout un échec collectif pour l'ensemble du secteur non lucratif des solidarités et de la santé, ceci dans un contexte de questionnement fort pour la pérennité de nos établissements et services associatifs ». Une manière de ne pas le réduire à un simple désaccord employeurs/syndicats. Elle pointe notamment « l'absence d'assurance de financements à la hauteur des revalorisations salariales envisagées » par l'avenant et « le manque persistant de vision et de reconnaissance des acteurs non lucratifs par les pouvoirs publics », d'une part, et, de l'autre, « le manque de régulation des différents secteurs - public, privé commercial et non lucratif - des solidarités ».
Elle rappelle aussi la promesse non tenue de mise en place d'un Comité de filière des métiers socio-éducatifs, faite lors de la Conférence des métiers du 18 février 2022 par Jean Castex, alors Premier ministre.
Elle appelle enfin « l'ensemble des parties prenantes du secteur non lucratif des solidarités et de la santé - partenaires sociaux, unions nationales, État, départements et régions - à trouver, ensemble, une solution à l'impasse actuelle ». Il s'agit aussi pour elle de retrouver rapidement le chemin des négociations conventionnelles.