Bienveillance et services, refuser la médiocrité !
Bienveillance rime avec présence humaine. C'est une évidence. Mais, s'y ajoute la qualité des services qui font bien souvent l'objet de critiques et de négligences. Qu'il me soit permis, pour une fois, d'exprimer la constatation et l'indignation de situations que l'on n'ose pas évoquer et qui deviennent, au moins pour quelques jours ou semaines des scandales médiatiques. Certes, bien des établissements en ont fait un facteur de valeur ajoutée et de différenciation. Parfois sous une plume de communication plus que de réalité. De beaux esprits bien formés et formatés en sont des spécialistes. C'est, il est vrai plus facile. Il faut refuser la médiocrité ! C'est dit. Brutalement mais sincèrement.
Car comment accepter de reprendre un plateau de repas quasi inutilisé sans s'indigner ou questionner la direction ? Comment accepter qu'un vêtement soit « froissé », perdu, ou mal lavé avec une « tache propre », ce qui est une hérésie » et un mensonge (la tache propre est la réponse des incompétents). Ou que le ménage d'un espace de résident/habitant soit fait en un temps incroyable et surtout inefficace. Assez de ces discours entre internalisation et externalisation. Ce débat est indécent. On sait faire ou on ne sait pas faire en fonction de la règlementation certes, mais aussi de la satisfaction des personnes ! Et on sort de cette posture stupide qui n'amène pas à faire progresser. Et si on ne sait pas faire en interne, on réfléchit aux solutions. Sachant qu'il deviendra nécessaire que les prestataires externes n'acceptent plus de « faire » à des prix indécents et exigés qui ne leur permettent pas de produire une prestation bienveillante et correcte. Cela s'appelle du courage. Même en affaire.