Les conseils d'administration de deux EHPAD (maison du Bon secours à Vendôme et la résidence l'Ecureuil à La Chaussée Saint Victor) et une petite unité de vie (maison du Clergé Charles de Blois, à Blois) ont décidé de créer l'association AMARA (Association des Maisons de Retraite Associatives du Centre) pour mutualiser une partie de leurs activités.

"La mutualisation permet de mutualiser les compétences et de limiter les interlocuteurs. En tant que directeur nous sommes généralistes mais en étant à plusieurs nous pouvons chacun nous spécialiser sur un secteur au profit de tous. En s'associant les établissements associatifs montrent qu'ils sont capables de travailler ensemble tout en gardant leurs spécificités et leur indépendance" explique M. Guinamard, directeur de l'EHPAD Bon secours à Vendôme (Celui-ci a pris en interim pendant six mois la direction de la résidence l'Ecureuil) ce qui permet d'optimiser la gestion des établissements.

"Nous agrégeons des compétences réelles et fortes ce qui nous permet, à plusieurs directeurs, d'apporter chacun nos compétences sans avoir besin de payer de prestataire. Par exemple nous avons débuté la mutualisation de notre système de soin en ayant le même logiciel. Nous avons choisi également le même cabinet pour faire les évaluations externes des trois établissements, ce qui nous permet d'avoir la même trame et les mêmes critères de comparaison. Nous avons aussi pu répondre, en tant que groupement, aux appels à projets de l'ARS Centre en ce qui concerne la prévention de la santé bucco-dentaire et l'activité physique des personnes âgées en perte d'autonomie".

"Le CPOM est une prévision pour les EHPAD à partir de 2016. Nous nous inscrivons dans cette optique qui pour le moment n'existe pas sur notre territoire régional. Mutualiser aujourd'hui nous permet de choisir avec qui nous souhaitons travailler. Nous pouvons dupliquer la même volonté sur 3 établissements tout en sachant que par rapport à d'autres groupements nous resterons petits. Notre but n'est pas de devenir une très grosse association mais de rester une mutualisation à tailler humaine où nous pourrons conserver une proximité avec les personnes âgées que nous accompagnons. Ayant travaillé dans plusieurs types de structures, je mesure la chance de travailler dans une structure associative qui nous laisse plus de latitude pour nous organiser au profit des personnes que nous accompagnons".