Le temps est à la réflexion... C'est en quelque sorte la synthèse des premiers commentaires des nouveaux responsables, qui pourtant ne découvrent pas les dossiers.
Certes, il est légitime de considérer que c'est un facteur essentiel à toute décision. Mais, pour autant, proposer à nouveau concertations, réflexions, études, rapports d'experts... Sincèrement, si ma compréhension est erronée j'en serais ravi. Mais si tel n'est pas le cas, faut-il en rire ou en pleurer ? Du temps, de la réflexion et de la concertation ? Mais, des armoires et des étagères entières contiennent les travaux de spécialistes et d'experts qui, depuis des années, ont nourri les débats et rapports détaillant les hypothèses sur lesquelles il faut désormais décider. Oui, décider ! Tout choix politique est difficile. Mais le temps ne peut plus être le paramètre " proscratinateur " qui autorisera une fois de plus à repousser les décisions qui s'imposent depuis si longtemps. Ni la période estivale qui débute. Les professionnels ont compris et accepté depuis de nombreuses années les multiples concertations et contributions auxquelles ils ont été associés. Ils ont largement tenu leur rôle. Ils sont aujourd'hui lassés et exaspérés. Les familles, souvent peu impliquées jusqu'alors, sont, pour beaucoup, aujourd'hui éreintées et préoccupées. Et plus grave encore, les décisions à prendre s'accumulent et donnent le sentiment de tergiversations sans fin. Un pas en avant, deux pas en arrière. Désormais, l'essentiel est à la coordination. Le " parcours de la personne âgée " devient le maître mot et succède au " tout établissement ". Très bien. Il y a donc consensus sur cette orientation. Tant mieux, car il s'agit réellement d'une volonté largement exprimée, et légitime.
Et nous savons que quel que soit désormais le choix retenu en termes de financement, son impact sera significatif, solidaire et sujet à critiques.
Le tout est de savoir s'il s'agit d'une priorité.
De celles qui honorent une politique, et permettent de marquer positivement le début d'un quinquennat, par exemple.