Et le premier volet s'entrouvrit...
Il pleuvait sur Angers ce 12 février. Mais là n'était pas la préoccupation des personnalités rassemblées à l'espace "Bien vieillir" Robert-Robin, afin d'écouter le premier ministre dévoiler le premier volet du "futur projet de loi de programmation d'orientation pour l'adaptation de la société au vieillissement". La sémantique a toujours son importance ! En synthèse, la volonté est incontestable et l'approche transversale pertinente : "adapter la société au vieillissement".
Mais, si la transversalité est nécessaire elle vient cependant compliquer l'ensemble des dispositifs déjà en place en en rajoutant d'autres, comme c'est le cas par cette annonce. Car en martelant à plusieurs reprises et de façon forte l'aspect "concret" de sa copie par des décisions précises et spécifiques, le premier ministre n'a pu éviter un questionnement unanime : la cohérence et le financement. En évoquant "la révolution de l'âge" la formule "claque", plaît aux spécialistes du "20 heures"... et ne peut que trouver consensus. Mais le gouvernement, et par voie de conséquence l'ensemble des Français, se trouvent devant une préoccupation majeure : le "mille-feuille" n'est apprécié qu'en pâtisserie ! Et nettement moins dans le domaine administratif. Car désormais à la difficulté de compréhension des familles, donc du "grand public", s'ajoutent de façon prégnante, le fonctionnement, l'articulation, la cohérence et par voie de conséquence la compréhension entre les acteurs responsables de ces différents dispositifs qui, sur le terrain ont de plus en plus de difficultés à appréhender le rôle précis de chacun.
C'est à la fois l'enjeu et le risque majeur. Pour qu'au delà des effets d'annonce, le deuxième " volet " puisse s'ouvrir avec confiance et dans la sérénité.