Le suspense s'est achevé, François Bayrou a été nommé Premier ministre le 13 décembre. Les premières réactions avec une inévitable impression de disque rayé !
François Bayrou à Matignon : les premières réactions de l'AD-PA et du Synerpa
L'AD-PA attend la nomination d'un(e) ministre à l'Autonomie, aux personnes âgées et en situation de handicap : « les enjeux majeurs pour le 21ème siècle que sont la démographie, la longévité et la fragilité doivent être en effet présents chaque semaine au Conseil des ministres ». Par ailleurs l'association de directeurs estime qu'aucune majorité absolue ne s'étant dégagée à l'issue des élections législatives, le nouveau gouvernement « devra chercher à dépasser le traditionnel clivage des partis en prônant des sujets susceptibles de consensus : la loi Grand Âge Autonomie en est un ! ». Elle rappelle aussi que l'Etat s'était engagé il y a plus de 10 ans à financer le ratio de 8 professionnels pour 10 personnes âgées en établissement.
Le Synerpa appelle dans un communiqué « à la formation rapide d'un gouvernement pour reprendre en urgence l'examen du budget et conduire les réformes indispensables au secteur du grand âge ». Après quatre années à la tête du Haut-Commissariat au Plan, la confédération prête « une sensibilité accrue » au nouveau Premier ministre « aux défis que représente le grand âge pour notre société ». Après la censure du précédent gouvernement, le Synerpa rappelle l'urgence de doter la France d'un budget pour 2025 : avec le rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, « c'est la pérennité de tout un secteur qui est en jeu, alors que le montant des dotations soins pour 2025 demeure inconnu, que la fusion des sections « soins » et « dépendance » est en suspens et que l'enveloppe de 100 millions d'euros alloués aux établissements les plus fragiles n'est plus garantie ».