Aujourd'hui elle gère 68 établissements dont 41 logements-foyers et 27 Ehpad. Arepa a créé en 1981 le premier Ehpad (concept Mapad) pour suivre l'évolution en âge des résidents des logements-foyers. L'éthique de l'association est de s'inscrire dans l'intérêt général, d'être utile aux besoins des territoires des collectivités locales, des Maires, des départements.

Aujourd'hui, les personnes âgées et leurs conditions de vie sont au centre de l'attention d'Arepa, qu'elles soient dépendantes ou non. Les établissements doivent rester ouverts sur la ville, le tissu local afin de maintenir un lien social et sociétal. Les Conseils de vie sociale créés dans chaque résidence et le comité des usagers y contribuent également.

« Il y a deux populations, et la frontière est la dépendance. Nos logements-foyers ne sont pas équipés pour faire face à la perte d'autnomie croissangte de certains résidents qu'il faut alors aiguiller vers des Ehpad. Il faudrait par conséquent des établissements qui puissent mieux prévenir et accompagner la perte d'autonomie des personnes âgées, explique Jean Philippe Charrette, directeur général. Il existe déjà des établissements mixtes mais il convient de créer des liens avec le domicile qui a besoin de services. Des pôles de soins mutualisés seraient sans doute une solution, à condition qu'un modèle économique se dégage. « Nous disposons d'un directeur médical au siège, de médecins coordinateurs dans chaque Ehpad, rien ne nous empêche de développer un pôle médical mutualisé, si ce n'est le financement, explique Michel Chatot, président d'Arepa. Pour les logements-foyers, une équipe mobile de prévention pourrait également rayonner sur l'ensemble de notre parc ».

Un autre enjeu fort de l'association est la rénovation du parc de logements-foyers. Une grande partie de ce travail a déjà été fait à l'Arepa, alors que les statistiques indiques que 70% du parc français est à rénover