La non saisine du Conseil d'Etat sur une loi de programmation interpelle l'AD-PA qui pose la question : « l'Etat éluderait-il encore le sujet ? ».
Grand âge : l'AD-PA appelle à un sursaut des pouvoirs publics
Malgré des annonces répétées, le Conseil d'État n'a pas été saisi sur le principe d'une loi de programmation grand âge, loi, rappelons-le, inscrite dans la loi Bien Vieillir du 8 avril 2024. Dans un communiqué du 31 mai, tiré « l'Etat éluderait-il encore le sujet ? » , l'AD-PA est la première à réagir. L'État « tenterait-il de reporter une fois encore la question de l'amélioration de l'aide aux personnes âgées, qu'elles vivent à domicile ou en établissement, malgré la promesse d'une loi en ce sens formulée par le Président Emmanuel Macron suite aux grèves de 2018 ? ». Et ce alors que la situation du secteur a depuis nettement empiré. L'AD-PA cite la récente plainte de Sandrine Bonnaire pour négligence médicale contre l'Ehpad qui hébergeait sa mère avant son décès, et ajoute que des directeurs « se voient eux, faute de moyens, possiblement condamnés au pénal comme récemment lors d'un jugement du Tribunal de Vannes ».
L'AD-PA appelle donc les pouvoirs publics, État et départements, « à un sursaut afin de stopper cette spirale désastreuse de déficits, de conditions de travail toujours plus accidentogènes et d'accompagnement très en-deçà des aspirations des personnes âgées comme de l'ensemble de nos concitoyens. »