Poursuivant sa politique volontariste en faveur du grand âge, le conseil général de l'Essonne a accueill le Premier ministre Manuel Valls pour l'inauguration du 2ème établissement du SEGA ou service public essonnien du Grand Age, en présence de Jérôme Guedj, Président du CG91.

" Au Conseil général, nous avons fait du bien-être des personnes âgées l'une de nos priorités et menons une politique très active en la matière. Action phare du schéma départemental 2011-2016 "Bien vieillir en Essonne", la création en 2011 du Service public essonnien du Grand Age (SEGA) fait de l'Essonne le Département le plus novateur dans le domaine. Aussi, ne suis-je pas surpris que son action ait été récompensée à deux reprises au niveau national en moins d'un an ", se réjouit Jérôme Guedj, Président du Conseil général de l'Essonne.

En mai dernier, dans le cadre de la 6e nuit du Grand âge et du Bien vieillir, le SEGA a en effet obtenu le prix coup de coeur dans la catégorie " Hébergement collectif et maisons de retraite " pour le Groupement de coopération des maisons de retraite publiques de l'Essonne (GCSMS).

Lors du Congrès de l'Assemblée des départements de France, le 6 novembre dernier, le Conseil général de l'Essonne a de nouveau été récompensée pour le SEGA avec le Prix Innovation des départements de France, dans la catégorie " Nouveaux services publics - Prix Réussite " (parmi 109 projets).
En février 2013, lors de la pose de la première pierre de l'EHPAD de Courcouronnes, Michèle Delaunay, alors Ministre chargée des personnes âgées et de l'autonomie, avait déjà salué la démarche entreprise par le Conseil général.

" La mission du SEGA est de créer, de gérer et de développer des EHPAD 100% publics, expérience tout à fait innovante et unique en France. L'objectif principal était de rééquilibrer l'offre des établissements pour personnes âgées en faveur du service public afin d'offrir aux résidents de plus en plus fragiles des établissements modernes, confortables, bien équipés à des tarifs accessibles à tous : 60 euros par jour à l'ouverture, avec une habilitation à 100% à l'Aide sociale et l'accès à l'aide au logement. La mutualisation des coûts et l'appui des subventions de l'Agence régionale de santé (ARS), notamment, permettent aux EHPAD publics du SEGA de proposer des tarifs 30% moins élevés que dans les établissements privés lucratifs. Le taux d'encadrement au lit du résident demeure le même que dans n'importe quelle autre maison de retraite ; seuls les postes administratifs et techniques ont vocation à être mutualisés. La qualité architecturale, le confort hôtelier et les innovations technologiques sont également au rendez-vous. Il ne s'agit donc évidemment pas de faire du low cost mais bien d'offrir des prestations de qualité ", explique Marjolaine Rauze, Vice-présidente en charge des solidarités et de la santé.

Le souci d'offrir à la population âgée dépendante des structures de prise en charge de qualité, accessibles financièrement à tous, s'est traduite en 2013 par la mise en place du Groupement de coopération sociale et médico sociale (GCSMS) des EHPAD publics de l'Essonne, seul groupement en France à rassembler autour d'un établissement public départemental tous les autres EHPAD publics du même territoire (soit 10 établissements, près de 900 places et 550 salariés).

Un premier EHPAD à Morangis (Ehpad Geneviève Laroque) a ouvert le 21 mai 2013 (103 résidents).

L'EHPAD de Courcouronnes " Louise Michel ", dont le Conseil général est le premier financeur, avec 1,56 millions d'euros, soit 16 % du coût total du projet, a ouvert le 16 juin dernier et offre quant à lui 72 places. Il a été totalement occupé dès le 31 juillet et une liste d'attente de 30 personnes prouve à ce jour combien les personnes âgées et leur famille ont une grande attente vis-à-vis de ce type de structures. D'ici 2017, d'autres établissements verront le jour : aux Ulis (avec une capacité de 108 places) et à Draveil (avec 152 places prévues). A terme, le SEGA devrait gérer de façon mutualisée près de 600 places.