D'après des données encore provisoires, le nombre de décès moyen par jour atteint 1 750 en juillet, après 1 610 en juin, écrit l'institut.
Insee : une surmortalité en juillet, "vraisemblablement" due à la canicule
Dans sa mise à jour du 2 septembre sur le nombre de décès par jour entre le 1er janvier et le 22 août 2022, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) constate une surmortalité en juillet : le nombre de décès moyen par jour est en forte hausse en juillet : il atteint 1 750, après 1 610 en juin 2022, indique-t-il en précisant toutefois qu'il s'agit de données provisoires, qui seront révisées « à la hausse dans les prochaines semaines ». En juin 2022, les décès sont supérieurs de 4% à ceux survenus en juin 2019, et en juillet de 13%. Les données relatives aux décès survenus en août 2022, encore incomplètes, seront commentées lors de la mise à jour de fin septembre.
Ce niveau élevé des décès toutes causes confondues en juillet s'explique « vraisemblablement » par la vague de chaleur survenue à la mi-juillet, après un premier épisode de canicule dès la mi-juin, écrit-il, en renvoyant toutefois au bilan spécifique de l'impact des vagues de chaleur de 2022 sur la mortalité qui devrait être publié par Santé Publique France en octobre, prenant en compte l'ensemble des vagues de chaleur de l'été, mais aussi l'épidémie de Covid-19 concomitante.
Pour Pascal Champvert, président de l'AD-PA, interviewé sur France Inter le 3 septembre, ces mauvais chiffres s'expliquent inévitablement par la surmortalité des personnes âgées : « bien que nous soyons mieux préparés », le manque de personnel ne permet pas de faire face, a-t-il déploré.