Référente handicap au sein du Groupe SOS Seniors, Claire Kovalschi s'est donné deux objectifs : mettre en oeuvre la politique du groupe en matière de handicap et développer des actions de prévention pour prévenir les difficultés.
Intégrer le handicap et prévenir les troubles
En poste depuis seulement deux ans, après onze années passées chez Cap emploi, Claire Kovalschi a vu ses missions évoluer avec la Covid. De nombreux salariés, souffrant de problèmes de santé, doivent désormais être accompagnés, tant d'un point de vue pratique (aménagements de postes, etc.) que psychologique, vers des reconversions professionnelles. « Les salariés expriment des difficultés à accepter leurs maladies et à se projeter dans un avenir différent, explique Claire Kovalschi. Ma mission consiste à les accompagner, qu'ils soient en arrêt maladie ou en emploi. »
La prévention, un nouvel enjeu
Le médico-social a un fonctionnement singulier, bien différent des autres secteurs. « Avec plus de 80 établissements dans le groupe, la prévention personnalisée est un peu lourde à mettre en place. Il est surprenant de constater qu'à 50 ans, certains professionnels prennent à peine la mesure des gestes à adopter. » Le Groupe SOS Seniors mène donc un vaste chantier de communication et d'information pour créer de la proximité et développer un lien de confiance avec les salariés. Si chaque établissement décide de son équipement en aides techniques, Claire Kovalschi accompagne chacun de manière individuelle. « Toute situation est singulière, chaque établissement a ses propres spécificités, tant en matière de pathologies que d'organisation, d'âges ou d'expériences des soignants », explique-t-elle.
Former des animateurs prévention
Dix établissements du groupe se sont lancés dans l'aventure, lancée en 2020 en plein Covid : former deux salariés par Ehpad pour initier et installer une vraie politique de prévention autonome. Après sept jours de formation, les salariés animateurs se sont attelés à identifier et analyser les risques professionnels de leurs établissements. « Les résultats des enquêtes pointent des besoins divers, commente Claire Kovalschi. Certains doivent se restructurer, ou s'équiper de matériels complémentaires, d'autres travailler sur les risques psycho-sociaux, à l'origine d'absences répétées de salariés. » Investie par les acteurs de terrain, cette démarche devra être analysée mais augure déjà d'une vraie responsabilisation.